Le nombre de Malgaches utilisant la signature électronique dans leur vie quotidienne ne cesse d’augmenter. L’usage de cet outil numérique s’avère incontournable, car il permet d’authentifier l’identité du signataire tout en garantissant l’intégrité d’un document électronique tel que le contrat, la facture et le formulaire. Pour qu’elle ait une valeur juridique, le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications a ainsi réuni toutes les parties prenantes œuvrant dans le secteur dans le cadre d’un atelier qui s’est tenu hier à l’hôtel Carlton. L’objectif est de les impliquer de manière inclusive dans la validation du cadre réglementaire régissant la signature électronique et l’interopérabilité qui est la capacité de différents systèmes, applications ou organisations à échanger et utiliser automatiquement des données et des services de manière fluide et sécurisée avec d’autres pays. « La loi sur la signature électronique a déjà été adoptée le 10 janvier 2015 mais elle n’entre pas encore en vigueur dix ans après faute de décret d’application. Raison de l’importance de la validation de ce cadre réglementaire. Les recommandations de tous les acteurs concernés seront ainsi prises en compte dans le cadre juridique qui sera adopté en Conseil du gouvernement et mis en application sur le territoire national », a souligné la ministre de tutelle Stéphanie Delmotte lors de l’ouverture de l’atelier. Il est à rappeler qu’un atelier de consultation a été organisé le 11 avril 2025 à l’Hôtel Le Louvre en vue de rassembler toutes les parties prenantes sur l’opérationnalisation de la signature électronique et de l’interopérabilité. $
Navalona R.
