À moins de quatre mois du premier tour de la présidentielle, des ministres sont de plus en plus contestés.
Des têtes devraient être coupées
En déplacement dans la capitale belge, au bureau de l’Union européenne à Bruxelles, le député de Toleara 1, Siteny Randrianasoloniaiko, se dit sidéré par rapport à la situation dans laquelle se trouve le pays. Les perturbations sur le sujet de l’épreuve d’histoire et géographie de ce mercredi, durant l’examen de baccalauréat, ne font qu’attiser la colère de l’instigateur du Mihava Tour, tout comme celle d’une grande partie de l’opinion. « Vous n’avez plus d’excuse. Je vous demande de démissionner parce qu’on vous paye avec l’argent public alors que vous ne vous souciez même pas du sort des enfants malgaches », a clamé Siteny Randrianasoloniaiko dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, ce jeudi. En effet, quelques membres du gouvernement se trouvent en mauvaise posture et les récentes sorties médiatiques du président Andry Rajoelina ne parviennent pas à redresser la situation.
Premier responsable
Des ministres sont ainsi à virer car ils ne sont pas à la hauteur, et se trouvent trop bien souvent au centre de scandales. Le nom qui revient le plus souvent depuis mercredi est celui d’Elia Béatrice Assoumacou, la ministre de l’Enseignement supérieur et des Recherches scientifiques. Elle était au centre de toutes les critiques après la pagaille qui est survenue dans différents centres d’examen suite à la fuite de sujet au Bac. En tout cas, le ministère de l’Enseignement supérieur et des Recherches scientifiques est le premier responsable dans l’élaboration, l’impression et la distribution des sujets pour l’examen du Baccalauréat. « Cette situation est inadmissible. L’éducation est sacrée alors que les dirigeants sont en train de la détruire », poursuit Siteny Randrianasoloniaiko en s’adressant directement à Andry Rajoelina. «Vous ne dites que du baratin. Je sais que vous aimez vos enfants, c’est pourquoi vous avez demandé la nationalité française. Mais vous n’avez pas conscience de la situation des enfants qui se trouvent à Madagascar», a-t-il ajouté.
Caméras thermiques
D’autres membres du Gouvernement devraient également quitter le navire gouvernemental. Le deuxième nom le plus cité est celui de la ministre de l’Économie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. En l’espace d’une semaine, elle a fait l’objet de critiques de plus en plus virulentes de la part de l’opposition. Pour cause, la situation de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale. Outre la saga concernant l’affaire du directeur général par intérim, Joslina Tsaboto, durant laquelle le nom du grand argentier était souvent cité, à tort ou à raison, une autre affaire vient d’être dévoilée. Il s’agit d’une lettre de commande de fournitures et de mise en place de caméras thermiques (CP-NNC-T451-T), dans laquelle quatre articles au prix unitaire de 99 087 000 ariary ont retenu l’attention des observateurs. Au total, la CNaPS devrait payer la somme de 364 640 160 ariary pour quatre caméras thermiques. La lettre est signée par le Conseil en charge de la gestion auprès de la direction générale de la CNAPS. Suite à la publication de ce dossier, les personnes concernées n’ont pas encore apporté d’explications.
Défi
La semaine est également comptée pour le ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa. En effet, six jours sont déjà passés après la diffusion de l’émission spéciale durant laquelle le chef de l’Etat a annoncé que le délestage prendrait fin dans trois semaines. Le ministre ne dispose plus que de deux semaines alors que le problème de l’électricité continue de plonger, chaque nuit, une bonne partie de la capitale dans le noir. La scène observée ce mercredi durant l’épreuve repoussée d’histoire et géographie suite à la fuite de sujet parle d’elle-même. Ce jeudi, le ministre a arrondi les angles. « Ceci n’est pas acceptable », réagit Siteny Randrianasoloniaiko. Ce jeudi, le ministre a arrondi les angles. « Après trois semaines, les coupures seront modérées », a-t-il indiqué tout en signalant que le problème survenu ce mercredi a été provoqué en partie par des cerfs-volants. Quoi qu’il en soit, le ministre n’a plus que deux semaines pour relever le défi sinon il risque d’être emporté par les « papango ».
Julien R.
aiiie, il crie beaucoup, pourtant il a été élu sous la banniere de I’IRD.
Des habitués de mpamadika palitao qui aboient mais ne seront jamais crédibles
Faut il aller jusqu’à Bruxelles pour débiter pareilles vociférations sans cohérence et sans doute sous l’égide de monsieur l’Ambassadeur de notre pays sur les lieux. Lui-même ayant été postulant de la précédente cession des élections.
Preuve de la coterie et rien pour la Nation.
Salir ouvertement son propre pays à la tribune internationale, quelle autre forme de trahison puisse- on concevoir ?
Quand à l’éducation, le pain béni est là. Et par raccourci, on cherche à s’en prend aux enfants ; à tous les enfants sans exception , qui qu’ils soient et où qu’ils soient.
S’en prendre à des mineurs innocents, ne serait- ce que dans le verbe ,fait le sceau de l’indignité humaine.
C’est leur liberté qu’on veut opprimer en cherchant à les charger d’ineptes arguments et en amont des élections.
Désolé, mais de telles voix et voie ne peuvent être ni solvables ni suivies.
Les proférations haineuses et insultantes du MPISOLELAKA n’ont qu’une seule explication : Rainilainga Raindedaka va » tomber » et ces toutous se débattent pour médire comme un Lambo sauvage bien que les dés sont pipés . Et Basta ! J’aime !