Les écoles et collèges publics figuraient parmi les premiers lieux où les sinistrés de la capitale et des environs ont pu trouver refuge au lendemain des intempéries et des inondations qui s’en sont suivies.
Nombre d’écoles primaires publiques (EPP) et de CEG (Collèges d’enseignement général) dans la circonscription d’Antananarivo ont accueilli des sinistrés, les premiers jours du sinistre. Les cours étant encore suspendus jusqu’au vendredi 28 janvier 2022 dernier, les élèves ont ainsi déserté les écoles la semaine dernière. Devenus des sites d’hébergement suite aux inondations et face aux menaces de glissement de terrain, des établissements scolaires publics ont accueilli durant environ six jours, des milliers de familles sinistrées. Les prises en charge sur le plan humanitaire et sanitaire ont été assurées par l’État et ses partenaires, avec un déploiement de moyens logistiques, humains et financiers conséquents et une importante organisation au niveau de l’appareil étatique.
Maintenant que les cours vont reprendre, les établissements ayant servi de sites d’hébergement doivent être libérés autant que possible, d’autant plus que depuis la fin de la semaine, à mesure que les eaux se retirent dans les zones inondées, les familles sinistrées commencent à regagner leurs maisons respectives.
C’est ainsi que des dizaines d’EPP et de CEG à Antananarivo ont été libérées durant le week-end et pourront accueillir les élèves dès aujourd’hui. Ce, après avoir été soigneusement nettoyés et désinfectés afin de garantir un environnement sain et sécurisé aux enfants qui reprendront possession des lieux.
Cependant, une partie des établissements scolaires utilisés pour accueillir des sinistrés était encore occupée jusqu’à hier soir, par des sinistrés dont les habitations sont encore inondées. Des solutions sont en cours d’évaluation afin de transférer les sinistrés vers d’autres sites, déjà existants ou à ériger, assure-t-on du côté des autorités.
D’autres sites d’hébergement en dehors des établissements scolaires ont également été libérés. Tel est le cas pour le site du Stade Barea, libéré, hier. Plus de 3 700 personnes appartenant à 1 081 ménages issus de 9 fokontany du quatrième arrondissement d’Antananarivo, y étaient hébergées et placées dans la zone des sous-gradins.
Hanitra R.
