
L’année 2014 devait être une année de relance. Le secteur privé et la population malgache surtout, l’ont espéré. Or, la situation est tout à fait le contraire, si l’on se réfère aux indicateurs publiés par l’INSTAT (Institut national de la statistique). En effet, 2014 est marquée par un ralentissement des activités économiques, par rapport à 2013, qui était pourtant une année de … « crise ». Cette année, l’effectif d’établissements formels nouvellement créés a baissé de 21 %, par rapport à l’année dernière. Et outre cette réticence des investisseurs, beaucoup d’entreprises déjà en activité ont dû fermer leurs portes dans les régions qui souffrent, le plus, du problème de délestage, si l’on ne cite que Toamasina, la Capitale économique de la Grande Ile, où certains quartiers n’ont accès à l’électricité de la JIRAMA que deux heures par jour. Cette mauvaise condition des affaires est d’ailleurs confirmée par le recul continu de Madagascar, dans le classement Doing business 2015, où nous sommes à la 163e place sur 189 pays. Malgré cette piètre performance dans la création de richesses, la consommation maintient son évolution positive, appuyée par la croissance naturelle. Cela a généré durant cette année une tendance à la hausse des prix, surtout pour les produits importés. En ce qui concerne les PPN, le riz est le seul à avoir connu une baisse de 80 à 100 Ariary par kilo, par rapport à 2013.
Antsa R.