Une dégradation importante de la situation nutritionnelle est observée dans le Grand Sud-Est en dehors de la période de soudure.
Les seules actions spécifiques de la nutrition ne seront pas suffisantes afin de faire face à la situation de malnutrition dans les régions du Grand Sud et du Grand Sud-Est de Madagascar. C’est ce que nous apprend le rapport relatif à l’analyse de la malnutrition aiguë de l’IPC (Cadre intégré de la classification de la sécurité alimentaire). Renforcer la réponse multisectorielle liée à la fourniture des services sociaux de base de qualité (nutrition, wash, alimentaion, santé, protection sociale, etc) vient en première liste des recommandations avancées pour faire face à la situation. Le renforcement immédiat, au niveau communautaire, de la couverture et de la qualité de la prévention et du dépistage précoce vient après. Ce, dans l’objectif de réduire l’effectif des enfants et femmes enceintes et allaitantes souffrant de malnutrition aiguë. Pour le Grand Sud Est, cela devrait consister à « mettre à l’échelle immédiatement la prise en charge effective de la malnutrition aiguë modérée dans tous les districts ».
Pistes de solutions
Cela consiste également à « poursuivre et à renforcer la qualité de la prise en charge de la MAS ». L’idée serait d’arriver à prendre en charge l’ensemble des « 57 000 cas attendus, soit le double des enfants pris en charge en 2022 ». Rapprocher les services des populations les plus enclavées par la mise en place de cliniques mobiles et l’ouverture de CRENI (Centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle Intensif ) d’urgence intégré aux CSB (Centres de Santé de Base) quand cela est nécessaire vient s’ajouter à ces mesures d’urgence à mettre en oeuvre. La réponse à la situation de malnutrition aiguë qui sévit dans les régions du Grand Sud et du Grand Sud-Est du pays nécessite également le maintien et/ou le renforcement des dispositifs d’assistance alimentaire d’urgence. Cette mesure concerne plus spécifiquement les populations en phase 3 et plus de l’IPC. Et se marie parfaitement avec l’intégration « de programmes qui prennent en compte les besoins essentiels des enfants de moins de 5 ans et des femmes enceintes et allaitantes ».
José Belalahy
et dire que d’autres s’amusent aux JIOI !!!! dormez bien les festifs!
le pays n’es plus à un paradoxe près! honte à nous,vous et les autres !