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lundi, mai 12, 2025
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Sixièmes assises du Recef : « Pour des échanges d’expériences et des bonnes pratiques électorales »

Après ces assises du Recef, place à l’audit international des listes électorales. (Photo d’archives)

Pour certains, cette rencontre sur le sol malgache de toutes les délégations des pays membres du Recef (Réseau des Compétences Electorales Francophones) et des pays rattachés sera une aubaine pour Madagascar. Pour d’autres, il s’agit encore d’une autre forme d’immixtion étrangère dans le processus électoral malgache.

La semaine qui vient mettra Madagascar sous les feux des projecteurs, sur le plan électoral. En effet, les sixièmes assises du Recef ou Réseau des Compétences Electorales Francophones se dérouleront sur le sol malgache, à l’Hôtel Colbert Antaninarenina, les 20, 21 et 22 mars prochains. Cette année, les rencontres – qui se traduiront par des séries d’ateliers et des travaux de réflexion – seront axées sur le thème : « Un processus électoral inclusif favorisant la participation des femmes et des minorités ». Notons au passage que la liste électorale provisoire (2017-2018) a révélé que 4.556.335 femmes y sont inscrites ; soit 45,86%. D’après les informations obtenues auprès de la Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante), « près de 70 participants en provenance d’organismes de gestion des élections des pays membres du Recef et d’experts internationaux seront attendus pour des échanges d’expériences et des bonnes pratiques électorales ».

Norme ISO/TS 17582. A titre de rappel, et sur la base des explications de Clément Aganahi, un expert des questions électorales, c’est la norme ISO/TS 17582 qui a obligé, en quelque sorte, les dirigeants à « travailler avec des commissions électorales » car elle – cette norme – permettrait d’ « établir un climat de confiance dans les élections, en améliorant la transparence, la planification et l’efficacité des processus électoraux » (Voir Midi Madagasikara du 24 avril 2017 par ailleurs). Depuis 2011 où il a été créé, le Recef regroupe 32 pays dont une majorité africaine. Nous  savons que quelques-uns des pays membres de ce réseau ont connu ou vivent (c’est selon) des crises pré ou postélectorales terribles. C’est le cas, entre autres, du Burkina Faso, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigeria, de la Guinée ou du Togo. A Madagascar, nonobstant les efforts conjugués par les partenaires techniques – qui ont, eux aussi, leur mot à dire sur le processus – et la Ceni, la menace d’une crise préélectorale ou postélectorale semble bien présente. Par ailleurs, on taxe les commissions électorales – en Afrique – de ne pas être indépendantes et de faillir à la transparence. A Madagascar, l’hypothèse selon laquelle l’indépendance de la Ceni serait susceptible d’être biaisée par le fait qu’elle soit alimentée par le budget de l’Etat, sera bien prouvée ou rejetée d’ici peu… A suivre.

Aina Bovel

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