Les slameurs au sein de Madagaslam sont revenus des championnats du monde et francophone de slam avec beaucoup d’inspiration et de fierté.
« 1er tour dia vita ». Non, ce n’est pas un slogan politique, mais le résultat de Madagascar lors du championnat du monde de slam qui s’est tenu à Paris au mois de mai dernier. Le représentant malgache, Zen, champion de Madagascar, de Mahajanga, a tout de même fait une belle prestation. D’ailleurs, Madagascar a terminé 5e sur 32 lors du championnat francophone qui s’est tenu dans la ville de Mans en juin dernier. « C’est tout de même une bonne performance, d’ailleurs les Malgaches sont très appréciés par les Français » explique Dadilahy. En ajoutant que « ces rencontres internationales nous permettent de nous améliorer et de nous inspirer ».
Poètes. Ce cercle des poètes disparus se font présents pratiquement partout. Ils animent des séances de slam dans les prisons pour mineurs, dans les établissements scolaires, les universités… et cela influence beaucoup les jeunes. Et pourtant, ces poètes se sentent parfois rejetés. « Lorsque nous effectuons des démarches auprès des entreprises pour nos activités, ou pour financer nos voyages pour particper à ces rencontres internationales, on ne nous prend pas au sérieux, nous ne sommes que des poètes » se plaignent-ils. Et pourtant, le slam est devenu une discipline à part entière durant les Jeux des Îles. Une situation similaire à celle de tous les autres artistes de toutes les disciplines malheureusement.
Anjara Rasoanaivo
