Un des leaders de l’association Vona a confirmé samedi dernier que l’arme d’un élément de l’Emmoreg disparue lors des échauffourées qui se sont produites jeudi dernier à Soamahamanina a été retrouvée. L’arme en question aurait déjà été restituée auprès de la Gendarmerie de Miarinarivo. D’après les explications, « cette initiative a été prise pour démontrer aux autorités que nous n’avons pas besoin d’une arme pour faire la guerre, nous voulons juste le départ des Chinois qui sont en train de voler nos terres ». Pour le moment, l’identité de celui ou de celle qui a réussi à s’emparer de l’arme d’un élément de l’Emmoreg durant le « sakoroka » n’a pas été dévoilée. Toutefois, des questions se posent sur les circonstances qui ont engendré la perte de cette arme. Bon nombre d’observateurs se demandent si des sanctions seront prises à l’encontre du gendarme qui a perdu son arme. Ce genre d’ « irresponsabilité » reste intolérable si l’on se réfère à la discipline militaire. De leur côté, les habitants de Soamahamanina confirment que l’arme a été chargée et toutes les munitions étaient restituées aux responsables. En tout cas, cette nouvelle donne devrait innocenter l’ancien ministre des Télécommunications, Augustin Andriamananoro. Présent à Soamahamanina, il est notamment accusé d’être responsable de la perte de cette arme. On a appris hier que les proches de l’ancien Directeur général de l’OMERT ont décidé de le placer en lieu sûr pour qu’il ne fasse plus l’objet d’actes d’intimidation.
Davis R
