
« La danse traditionnelle est un patrimoine immatériel qu’il faut conserver. Nous sommes riches en culture », affirme Soamaiva avec fierté.
Originaire de la région Boeny, leader du groupe de danse traditionnelle Sakalava, Soamaiva n’a jamais été influencée par la culture occidentale. « Je ne suis pas contre la mondialisation mais il est de mon devoir de garder la tradition de mes ancêtres », a-t-elle ajouté. Descendante du roi Sakalava Andriamandisoarivo, cette jeune femme a toujours rendu hommage à ses aïeux à travers ses pas de danse.Pour promouvoir la culture sakalava, Soamaiva décide de monter son groupe et de parcourir le monde dans les festivals aussi bien nationaux qu’internationaux.
Ses spectacles portent souvent sur la tradition sakalava, notamment sur le doany et le fanompoa, où les chants sakalava sont très présents, suivis des danses comme le mogodro, baoejy, tsinjaka ou encore le malesa. Les femmes membres de son groupe sont vêtues de « salovana », et maquillées au « tanifotsy » (argile) et de « Masonjoany ». Quant aux hommes, il sont vêtus de « kitamby », une sorte de pagne.
Depuis 2013, le groupe de Soamaiva participe à des festivals multidisciplinaires comme Arondihy, dans lequel le groupe a donné plusieurs ateliers. Le collectif a également animé plusieurs festivités dans différentes régions de la Grande-île.
Iss Heridiny