Le bilan ne cesse de s’alourdir sur le naufrage du navire M/S Francia survenu le 20 décembre au large de Sainte-Marie. Hier, l’information recueillie auprès de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) a fait état de l’existence de 13 corps supplémentaires retrouvés par les équipes de sauveteurs. Ils étaient tous récupérés lors de la récupération de l’épave du navire en question dans l’après-midi. Une opération qui a été rendue possible grâce à l’intervention d’un des plongeurs issu de l’APMF. Ayant été repéré à environ 300 m de profondeur de l’océan au lieu de son naufrage, l’épave a été ramenée par des membres du fokonolona sur la terre ferme après avoir été amarrée par les plongeurs susmentionnés. S’ajoutant aux 23 corps qui avaient déjà été trouvés depuis lundi, ces 13 cadavres portent donc à 36 le nombre de décès recensés dans cet accident. Compte tenu de l’effectif des personnes s’élevant à 130 à bord du navire dont 50 ont survécu, ce nombre risque encore de s’alourdir. Ces statistiques ont été collectées hier vers 14 heures 30 minutes, juste au moment où toutes les entités censées être impliquées dans cette opération de sauvetage étaient déjà rassemblées sur les lieux. Il n’est plus à rappeler que le Premier ministre Christian Ntsay et le ministre de la Défense nationale ainsi que le secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie se sont déjà rendus dans la localité dès qu’ils ont été informés de ce drame. Le ministère de la Défense nationale a mobilisé les corps spécialisés en matière de secours en mer dont la Marine nationale et le corps de protection civile de l’armée.
Populations riveraines. Il est à noter que cet accident s’est produit lundi vers 9 heures du matin. Cette précision est de mise pour rectifier l’information véhiculée par la presse hier disant que cela a eu lieu à 11 heures 40 minutes. Selon l’information, les populations riveraines qui étaient les premiers à constater étaient déjà sur les lieux pour intervenir et avaient réussi à récupérer des survivants et quelques décédés à l’heure susmentionnée. Puis, les autorités locales, notamment celles du district de Sainte-Marie s’étaient lancées dans l’opération de sauvetage des victimes. Avisés de ces faits, le ministre de la Défense nationale et le secrétaire d’Etat chargé de la gendarmerie n’ont pas hésité à remuer ciel et terre pour coordonner les actions menées sur le terrain. Une initiative qui a failli coûter la vie au SEG, le général Serge Gellé. Ce dernier a échappé de justesse à la mort. L’hélicoptère qui l’a transporté pour participer à la recherche des victimes de ce naufrage s’est écrasé en mer.
T.M.
