Ces membres ont déclaré « nous prônons l’éthique et les valeurs qui nous conduisent à la mise en œuvre d’une élection démocratique, apaisée et inclusive ».
A la veille de l’élection présidentielle qui se tiendra le 9 novembre prochain, des membres de la société civile ont fait une déclaration. Il s’agit notamment du fait que, suivant le décret 060-133 du 3 octobre 1960 et la loi 096-030 du 14 août 1997, une organisation de la société civile devrait respecter le principe de la neutralité et ne doit être utilisée pour des intérêts personnels. A cet effet, son devoir se résume au rôle de médiateur, elle peut soumettre des recommandations et interpeller en cas de situations préoccupantes qui doivent être résolues. D’après le communiqué, « nous condamnons, par conséquent, toute forme d’instrumentalisation politique de la société civile qui engendrerait la confusion auprès des citoyens. Nous évoquons ce rappel à l’endroit de nos pairs afin qu’elles assument, avec discernement, les attributions qui leur sont confiées ».
Propre mission
Ces membres de la société civile ont également déclaré que « nous prônons l’éthique et les valeurs qui nous conduisent à la mise en œuvre d’une élection démocratique, apaisée et inclusive. De ce fait, chaque partie prenante devrait évaluer sa propre mission et ne doit jamais interférer avec celle des autres ». A eux aussi de réitérer leur volonté de travailler avec les autres parties prenantes, à savoir la CENI et les partenaires convaincus et ayant répondu à leur appel sur la nécessité de leur appuyer. Ils font ainsi appel à la maturité de tous les citoyens, notamment ceux qui sont déjà inscrits sur la liste électorale à assumer leurs responsabilités. Notons que plusieurs membres de la société civile ont signé ce communiqué.
Recueillis par Dominique R.
Indéniablement, ils sont nombreux ces genres d’ individus en tenue de camouflage à tresser de la politique derrière l’estampille: Société Civile.
Qui plus est, c’est la ligne à contre-courant du système en place qui est emboitée pour mieux se faire voir et pour solliciter une appréhension de l’opinion.
Le m’as-tu vu ! En civil.
Les ajustements apportés ici arrivent à point nommé.