Le parlement est en pleine session et attire l’attention de la société civile dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Des organisations de la société civile appellent les parlementaires « à jouer leur rôle de contre-pouvoir, à réclamer la transparence et la redevabilité de l’exécutif » dans le cadre de la crise sanitaire. A cet effet, selon un communiqué conjoint de Transparency international, du mouvement Rohy, du CCOC, de MSIS Tatao, publié lundi dernier, la loi de finances rectificatives qui devrait être votée pendant la session parlementaire devrait éclaircir, d’une part, l’utilisation des contributions des partenaires techniques et financiers et, d’autre part, la part de budget alloué en ressources propres internes par l’Etat dans la lutte contre la pandémie, leur utilisation et les détails sur les passations de marché, selon ces organisations. La loi de finances rectificatives devrait être aussi, selon toujours ces dernières, mise à disposition du public. « Une plate-forme multi-acteurs, incluant le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers » devrait être mise en place, selon le communiqué, « pour avancer des solutions inclusives, réalistes et répondant effectivement aux besoins des citoyens » face à la crise. Par ailleurs, les organisations de la société civile plaident aussi pour l’accès pour tous au plan d’urgence social établi par le gouvernement pour lutter contre la pandémie et ses effets.
Recueillis par Rija R.