Les réponses ont été immédiates et ont permis aux sinistrés de bénéficier de vivres en situation de passage de catastrophe naturelle.
7 500
C’est le nombre de personnes qui ont bénéficié de biscuits énergétiques du Programme Alimentaire Mondial quelques heures après le passage de la tempête Alvaro. En effet, cet organisme humanitaire international « a prépositionné des biscuits énergétiques fournis par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) dans des endroits stratégiques avant le début de la saison cyclonique ». Cette assistance alimentaire vient en complément des distributions de nourriture initiées par le BNGRC ou Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes. Cet organisme « fournit des rations alimentaires composées de riz, d’huile et de haricots » dans les localités touchées par la catastrophe. « Les localités situées dans les zones d’impact de la tempête tropicale Alvaro sur la côte ouest, puis celles se trouvant sur son trajet au niveau des hautes terres centrales ainsi que celles au niveau de sa sortie du côté est du Pays, sont celles les plus durement touchées et qui ont subi les dégâts les plus importants selon les premières évaluations rapportées….Il est impératif de continuer, selon les cas, à organiser des aides d’urgence et des réponses adaptées pour prévenir une détérioration de la situation alimentaire et socio-sanitaire des ménages, déjà vulnérables en temps normal », a déclaré le Directeur général du BNGRC, le général Elack Andriankaja.
Premier jet
Les premières évaluations du PAM montrent que la disponibilité et l’accessibilité alimentaires se sont détériorées dans les zones touchées par la tempête, où les communautés étaient déjà confrontées à des niveaux élevés de vulnérabilité et d’insécurité alimentaire en raison de la période de soudure en cours. L’assistance alimentaire du PAM vise en particulier les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de cinq ans afin de répondre à leurs besoins nutritionnels immédiats. « Les résultats préliminaires de nos évaluations indiquent que l’insécurité alimentaire est préoccupante, en particulier dans les sites accueillant des populations déplacées, où les gens dépendent de l’aide humanitaire pour survivre », a déclaré Mamadou Mbaye, Représentant Résident et Directeur Pays a.i. du PAM à Madagascar. Il conviendrait de noter que le bilan fourni par le BNGRC en date du 9 janvier dernier fait état de 19 décès, 16 717 personnes déplacées, 6 616 maisons et 3 250 hectares de rizières inondées. Les inondations ont rendu certaines zones inaccessibles et entravé l’accès humanitaire pour les livraisons et les évaluations.
Recueillis par José Belalahy