- Publicité -
dimanche, juillet 20, 2025
AccueilEconomieSolution au délestage : Une centrale thermique à charbon de terre

Solution au délestage : Une centrale thermique à charbon de terre

Une volonté politique du gouvernement s’impose. Le président national du Syndicat Autonome des Travailleurs au sein de la Jirama (SAT/Jirama), Haja Maminirina, l’a évoqué lors de la présentation de vœux de ce syndicat tout récemment. « Comme solution au délestage, nous suggérons de mettre en place une centrale thermique fonctionnant à partir de l’exploitation du charbon de terre. Nous disposons d’une forte potentialité de ce minerai à Sakoa. Et même si nous allons importer cette matière première de l’Afrique du Sud, le coût de production de l’électricité sera nettement faible comparé à d’autres sources d’énergies renouvelables ou non », a-t-il évoqué.

Coût faible. D’après ses explications, il incombe à l’Etat de prendre une décision drastique au profit de la nation face aux conflits d’intérêts au sein de la Jirama. « Et l’avantage de la mise en place d’une telle centrale thermique, c’est qu’elle produit au minimum une puissance de 150 Mégawatts. Et il faut au maximum un an et demi pour l’installer. Cette source d’énergie a contribué au développement économique de l’Allemagne, de la Chine qui devient actuellement une grande puissance économique mondiale et de l’Afrique du Sud. Pourquoi, ne pas en faire autant pour mettre un terme au délestage ? », se demande-t-il. 

Décisions. Par ailleurs, le SAT/Jirama sollicite toutes les forces vives dont entre autres, le FFKM, les intellectuels, les groupements du secteur privé, la société civile, à se pencher sur l’avenir de la Jirama. « Nous ne sommes pas contre le changement des dirigeants et la restructuration en vue d’améliorer la gestion de l’entreprise. Et nous ne sacrifierons pas les employés à faire une grève. Par contre, toutes ces forces vives doivent être consultées si l’on veut changer le statut de la Jirama. En effet, les décisions prises par les dirigeants depuis des années ont eu des retombées négatives pour le pays pour ne citer que la privatisation des sociétés d’Etat. Alors, il faut que chacun prenne ses responsabilités si l’on veut se soucier des générations futures », a conclu Haja Maminirina.

Navalona R.

Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici