Clôturé en beauté, l’événement ayant rassemblé les Malgaches a été une réussite totale ! S’amuser, tel est le sens de « sômarôho ». En effet, la satisfaction était au rendez-vous. Cette année, une vague humaine en extase a envahi le stade Ambodivoanio.
Plus de 40 artistes se sont succédé sur la grande scène décorée avec des lumières. Le Prince du salegy et son équipe ont démontré pour la onzième fois qu’ils dominent l’industrie culturelle ! Depuis la semaine dernière, Nosy-Be est un pôle d’attraction, voire de la région du Sud-Ouest de l’Océan Indien. Wawa, l’organisateur, peut s’en réjouir car des milliers de personnes sont venues pour honorer la festivité.
Sômarôho exerce également une concurrence sociale par le biais d’une communication transmise sur les réseaux sociaux et les publicités dans le but de réveiller les jeunes entre 20 et 35 ans. Apparemment, ce festival n’est pas réservé à monsieur et madame Tout-le-monde. Assister à cette fête connote une certaine image : celle de la classe sociale ayant un fort pouvoir d’achat. Alors, pour certifier leur ascension sociale, les touristes locaux postent sur les réseaux sociaux leurs photos depuis le port d’Ankify jusqu’à Nosy-Be pendant que d’autres publient leurs bagages étiquetés par l’aéroport. Évidemment, ces personnes participent indirectement à la promotion touristique et culturelle de la ville hôte. Encore une fois, les organisateurs marquent un point ! En outre, l’invitation des artistes internationaux comme Jungeli incite davantage les aficionados à puiser dans leurs économies, rien que pour chanter en live avec leurs idoles. Faut-il rappeler que ce concept inspire les jeunes entrepreneurs culturels. Leur rêve est d’organiser une grande manifestation culturelle dans leurs localités. Le festival Sômarôho, depuis sa création, tend à être une des festivités phare de l’indianocéanie grâce à l’exploit réalisé par Wawa.
Par ailleurs, les cinq jours ont été marqués par une ambiance tropicale incarnant la ville de Nosy-Be , cet endroit magnifique !
Iss Heridiny
