Des diplomates malgaches en poste à l’étranger viennent à la rescousse pour renforcer l’équipe déjà opérationnelle au pays.
Les préparatifs du XVIe Sommet de la Francophonie battent leur plein. Les réunions se suivent au ministère des Affaires étrangères à Anosy. Si avant-hier, le chef de la diplomatie malgache a présidé une séance d’information avec les responsables des forces de l’ordre et des représentants du corps diplomatique, Atallah Béatrice a dirigé hier une réunion avec des diplomates malgaches en poste à l’étranger. On a appris à cette occasion que l’Etat malagasy a fait venir jusqu’ici trois ambassadeurs malgaches, dont Horace Constant (Canada), Victor Sikonina (Chine), Maxime Dovo (Russie) et Virapin Ramamonjisoa (Consulat Général à La Réunion). A ces derniers s’ajoutent des membres du personnel diplomatique en poste à nos ambassades à l’extérieur. D’après nos sources, l’expérience, notamment en matière de protocole, de ces diplomates malgaches sera mise à profit pendant la semaine de la Francophonie. Initialement, on a prévu d’accueillir 3.000 invités durant ce rendez-vous international. Mais, les responsables en charge de l’organisation du Sommet ont fait savoir avant-hier au ministère des Affaires étrangères à Anosy que ce nombre serait dépassé.
Conférence-débat. Aujourd’hui, une conférence-débat portant sur le thème « Madagascar dans la Francophonie » sera organisée à partir de 10h au Grand Amphi DEGS à l’Université d’Antananarivo. Cette conférence-débat sera animée par la ministre des Affaires étrangères Atallah Béatrice, la ministre de l’Enseignement Supérieur Monique Rasoazananera, le président de l’Université d’Antananarivo, Panja Ramanoelina, le directeur régional de l’OIF pour l’Océan Indien Malik Sarr et le président du Groupement des Ambassadeurs Francophones, non moins ambassadeur de Suisse, Philippe Brandt. A noter que les questions logistiques relatives au séjour des invités de marque de Madagascar au XVIe Sommet de la Francophonie commencent à être claires et ce malgré le fait que l’Etat essaie d’entretenir le suspense sur certains points pour la simple raison que la sécurité des Chefs d’Etat nécessite une approche particulière qui ne pourrait pas répondre aux exigences de la transparence. En tout cas, L’Etat n’a droit à aucune erreur. Organiser un grand rendez-vous international de ce genre n’est pas facile. Mais, faut-il mobiliser tout un arsenal de guerre pour assurer la sécurité des invités durant le Sommet ?
R.Eugène
