La non participation de Madagascar au sommet économique qui s’est tenu à Paris a suscité de nombreuses réactions dans le milieu politique. Les commentateurs se sont perdus en conjectures, notamment sur la raison de cette absence malgache à cette réunion à laquelle une quinzaine de chefs d’Etat africains ont été présents et où a été abordée la question des aides économiques qui vont être fournies aux pays du continent fortement impactés par la crise de l’épidémie de Covid-19. Des propositions ont été avancées et on attend qu’elles soient suivies d’effet.
Sommet de Paris : un « New Deal » pour l’Afrique
Ce sommet économique a été organisé par le France et a vu la participation de dirigeants africains et européens pour demander « un moratoire immédiat de la dette » des pays du continent qui a explosé durant cette pandémie. Il se déroulait en présence de plusieurs organisations internationales. Le communiqué final souligne la nécessité d’agir ensemble. Et pour ce faire, un engagement commun doit être pris pour accélérer la campagne vaccinale contre la Covid-19 et pour donner davantage de marge de manœuvre budgétaire aux pays fortement impactés par la crise. Des besoins de financement immédiats ont été établis et le chef de l’État français a affirmé que lui et ses partenaires étaient prêts à réallouer les DTS consacrés à l’Afrique et à constituer un tour de table qui s’élèverait à 100 milliards de dollars. Selon lui, un « New deal » est nécessaire pour apporter une bouffée d’air frais au continent. Les économies des pays africains ont plongé durant cette crise sanitaire. Le chiffre de 39 millions de personnes pouvant tomber sous le seuil de pauvreté cette année a été avancé. On a appris que les pays présents étaient des représentants des différentes régions du continent. Il n’y avait donc pas lieu chercher d’autres explications sur le déroulement du sommet.
Patrice RABE
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