
A en croire le FFKM, la nomination du futur premier ministre et le partage des sièges au sein du nouveau gouvernement n’ont pas été abordés hier à Ivato.
Le FFKM ne veut pas entrer dans les cafouillages sur la nomination du futur premier ministre. C’est le moins qu’on puisse dire sur le déroulement du deuxième round du Sommet à cinq organisé hier au CCI Ivato. Les débats se sont plutôt portés autour des 4F (Fieken-keloka, Fibebahana, Fahamarinana, Fihavanana) qui guidaient le processus de réconciliation nationale piloté par le Conseil des églises. La réflexion sur ces quatre valeurs chères au FFKM a amené les cinq présidents à répondre aux 33 questions dont certaines seront discutées demain durant le troisième round du Sommet. Quoi qu’il en soit, les cinq présidents étaient tous présents hier à Ivato. Ils ont eu chacun droit à trois accompagnateurs. Rachid Mohamed, Rasolo André et Harrison Randriarimanana pour le président Hery Rajaonarimampianina. Olivier Donat Andriamahefamparany, Olga Ramalason et Ihanta Randriamandrato pour Marc Ravalomanana. Solo Ignace Randrianarivony, Christine Razanamahasoa et Pierre Houlder pour Andry Rajoelina. Miandrisoa Marcel, Paul Rajaonarivelo et un autre membre de sa mouvance pour Zafy Albert. Ramisandrazana, Simon Pierre et Jean Jacques Rasolondraibe pour Didier Ratsiraka.
Affaire des cinq. En répondant aux 33 questions posées, les cinq présidents ont pu s’exprimer sur plusieurs points importants dont la stabilité politique, le sort de l’actuelle Assemblée nationale, la bonne gouvernance, l’Etat de droit, la convention ou la charte entre les cinq présidents, la reconstruction de la République, la mise en place du Conseil national de réconciliation, l’impunité… A entendre Mgr samoela Jaona Ranarivelo, président du FFKM, la nomination du futur premier ministre et le partage des « seza » dans le futur gouvernement n’ont pas été abordés hier à Ivato. Par contre, on a appris dans les coulisses que les cinq anciens présidents et l’actuel président de la République Hery Rajaonarimampianina se pencheraient déjà sur ces questions dans la discrétion totale. Et ce pour mettre fin à la vacance du gouvernement depuis la démission de Kolo Roger et de son équipe. Bref, la mise en place du futur gouvernement est uniquement l’affaire des cinq présidents.
R. Eugène