Le sport est un des meilleurs moyens pour rapprocher le peuple et de briser les inégalités et les différences. Vingt-quatre heures avant le coup des Jeux Olympiques de Paris 2024, le premier Sommet du Sport pour le Développement Durable a réuni plus d’une centaine de participants dont des chefs d’Etat et de gouvernement, des dirigeants d’organisations internationales, des fédérations internationales, du Mouvement olympique, des athlètes, des institutions financières et des journalistes. Organisé par la France, le Comité International Olympique (CIO), ce sommet vise à accélérer d’ici à 2030 la contribution du sport à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations-Unies. Andry Rajoelina était présent lors de ce sommet organisé au Musée du Louvres et fait partie des dirigeants qui s’engage pour l’Accord de Paris pour le Sport et le Développement Durable. Pour Madagascar, une vraie politique sportive s’impose pour favoriser la pratique sportive, le financement du sport et surtout définir réellement les rôles de tous les acteurs. En 2019, Madagascar a organisé la première conférence régionale des Ministres Africains sur la mise en œuvre en Afrique du Plan d’Action de Kazan, une initiative de l’UNESCO pour faire de l’éducation physique et sportive un vecteur de la consolidation de la paix et du développement durable. Des recommandations ont été formulées mais les résultats tardent à porter leurs fruits. Pour les accords de Paris, dix engagements seront pris en compte autour des cinq grandes priorités entre autres l’éducation et l’emploi, la santé et la nutrition, l’égalité et l’inclusion, le financement et la mesure d’impacts et la durabilité et l’héritage.
T.H