
Des dirigeants d’entreprises, des représentants de gouvernements et d’institutions internationales, se sont réunis hier à Londres pour faire connaître et promouvoir les opportunités d’investissement dans les pays d’Afrique.
« De nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux bilatéraux » et « L’intérêt grandissant des investisseurs britanniques pour l’Afrique ». Tels seront les thèmes principaux du Sommet sur l’investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique, organisé hier à Londres par le Premier-ministre britannique Boris Johnson. Parmi les grosses pointures africaines qui y ont participé figure le président du Groupe de la BAD (Banque Africaine de Développement),Akinwumi Adesina. Cette réunion, co-organisée par la Royal African Society et l’Université Oxford Brooks, a vu la participation de parlementaires, universitaires et décideurs du Royaume-Uni, ainsi que des représentants du CNUED et du SACU. Une réunion-débat en séance plénière sur le thème « Les finances et les infrastructures durables – Exploiter le potentiel des services financiers de la City de Londres et du Royaume-Uni pour promouvoir la croissance en Afrique», des rencontres bilatérales, une conférence du Groupe parlementaire multipartite (APPG) du Royaume-Uni, des dialogues inter étatiques, etc. étaient au programme de ce Sommet, dont le but est de bâtir de nouveaux partenariats sur le thème « Partenaires pour la prospérité ». Les futures relations commerciales entre le Royaume-Uni et l’Afrique, et la Zone de libre-échange continentale africaine dans le contexte du Brexit, ont également occupé une place importante dans les débats.
Transformations. Pour la BAD, le dialogue avec le Département du développement international (DFID) du Royaume-Uni était axé sur la stimulation de la transformation économique en Afrique dans les domaines des infrastructures, de l’égalité des sexes, du secteur privé et de l’emploi. Le changement climatique, l’accès à l’énergie, la lutte contre la précarité, et l’application des principes de bonne gouvernance ont également été abordés. A noter qu’en 2018, la valeur des échanges commerciaux entre l’Afrique et le Royaume-Uni s’élevait à plus de 33 milliards de livres sterling. D’après les informations, près de 2 000 entreprises britanniques sont actuellement établies en Afrique. Par ailleurs, les exportations de l’Afrique vers le Royaume-Uni se sont élevées à 17 milliards de livres sterling en 2016, en légère augmentation par rapport aux 16,7 milliards de dollars en 2015. Au cours de la prochaine décennie, l’Afrique devrait jouer un rôle de plus en plus important à l’échelle mondiale, selon les participants au Sommet. D’ici à 2050, la population du continent devrait doubler pour atteindre deux milliards d’habitants, ce qui représentera alors un quart de la population mondiale. De plus, six des dix économies avec les taux de croissance les plus élevés de la planète se trouvent en Afrique, un continent riche en possibilités d’investissement.
Antsa R.