
« Le manque de civisme se constate, pas seulement à Madagascar, mais dans le monde entier. A ce titre, beaucoup jettent leurs ordures n’importe où, même sur la chaussée. Par ailleurs, dans les salles d’attente des hôpitaux, des gens ne cèdent pas leur place aux femmes enceintes qui devraient pourtant avoir une faveur particulière. Aussi, bon nombre de gens ne savent plus à quel point les remerciements ainsi que les excuses sont importants », regrette Lilly Andrianantenaina, présidente du Soroptimist International Union de Madagascar (SIUM), une association de femmes qui se bat pour l’autonomisation des femmes et des filles par l’éducation. Du coup, cette dernière organise un atelier de deux jours (depuis hier jusqu’à ce jour) portant sur le civisme, la civilité, et l’éducation civique, au QG du Soroptimist International sis aux 67ha. Un atelier sous forme de formation des formateurs destinée aux 13 clubs membres de l’Union de Madagascar installés à Mananjary, Tuléar, Fort-Dauphin, Fianarantsoa, Lac Alaotra, Antsirabe, Fenerive-Est, Antananarivo et Mahajanga. « Cette formation est assurée par des formateurs professionnels sur le civisme et cible d’abord les leaders des clubs membres du SIUM. Ensuite, il leur appartiendra de former tous les membres de leur club respectif jusqu’à atteindre les enseignants, les élèves et leurs parents au niveau des communautés », a expliqué. La mise en œuvre du projet s’étale sur quatre ans.
Arnaud R.