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samedi, décembre 21, 2024
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Sortie de crise : Une politique anti-pauvreté, proposée par le CREM

Un Etat pauvre et un secteur privé performant. C’est l’un des traits marquants du modèle économique, présenté par les membres du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar (CREM). Ce modèle se base, selon les explications, sur une politique économique anti-pauvreté.

 

Plusieurs choix ont été exposés hier, dans le cadre du Jeudi du CREM, qui se tient une fois par mois au Site Ambatonakanga. Au centre des discussions, la promotion de la création d’emploi par les gouvernants, a été citée comme élément indispensable. « L’évolution du niveau des salaires a toujours été très faible, par rapport à celle de l’inflation. Pourtant, nos jeunes rêvent toujours de décrocher un emploi, au lieu de créer leur propre business. Aussi, pour favoriser la création d’emploi, l’Etat se doit d’assurer un bon environnement », a soutenu Hugues Rajaonson, représentant du CREM. En effet, d’après les études qu’il a menées, la sécurisation des investissements contribuerait à 34 %, sur la création d’emploi, l’amélioration du capital humain à 28 %, la politique sectorielle incitative à 20 % et le choix des secteurs pour le pôle de croissance à 7 %.

Diversification. Les richesses à exploiter ne manquent pas à Madagascar, comme tout le monde le sait. Mais les terrains proches des infrastructures publiques et des zones pittoresques, sont déjà acquis par des investisseurs étrangers, a noté le membre du CREM. « Il faut plus de compétitivité et de diversification des activités. La loi internationale stipule que les conventions signées par les anciens régimes doivent toujours être respectées par les prochains dirigeants. Il ne faut jamais revenir en arrière et renégocier des contrats déjà signés auparavant, à l’exemple de ceux des grandes exploitations minières. De plus, nous avons une multiplicité de ressources. Les prochains dirigeants doivent réfléchir à comment bien exploiter les autres ressources. Cependant, nous ne devons pas épuiser toutes les ressources non renouvelables. Les générations futures en ont également besoin et il est possibles qu’elles puissent mieux exploiter ces ressources », a expliqué Hugues Rajaonson. Il est possible de sauver Madagascar !, a-t-il conclu. Néanmoins, de nombreuses conditions sont encore nécessaires pour atteindre ces objectifs à long terme. Faut-il noter que la participation des économistes est indispensable, pour ce faire.

Antsa R.

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