La date de la tenue de ce dialogue malgacho-malgache devrait être connue sous peu. Selon nos informations, il devrait se dérouler au CCI Ivato.
Une nouvelle semaine décisive s’annonce pour tenter de débloquer cette situation politique particulièrement tendue. Dix jours après la journée chaotique du 25 septembre, la GEN Z maintient sa mobilisation et persiste à réclamer le départ du président Andry Rajoelina.
En face, les partisans du chef de l’État ont, eux aussi, décidé d’organiser des contre-manifestations pour démontrer qu’un soutien populaire existe également en faveur du Président. Ce fut notamment le cas samedi, avec des rassemblements observés à Andavamamba, Anosy et Ankorondrano. De son côté, Andry Rajoelina a entamé une série de négociations avec les forces vives de la Nation. Convaincu que toute guerre se termine autour d’une table, il tend la main à toutes les parties prenantes. Samedi, il a eu une journée particulièrement chargée, recevant au Palais d’Iavoloha les représentants du Syndicat des administrateurs civils, des Grands corps de l’État, les opérateurs économiques victimes des pillages du 25 septembre, ainsi que le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), la société civile et l’Ordre des Journalistes de Madagascar. Dans sa démarche de sortie de crise, le Président privilégie donc la voie du dialogue.
Une source proche de la Présidence a d’ailleurs confirmé que le chef de l’État a donné son accord pour la tenue prochaine d’une concertation nationale, laquelle sera dirigée par les chefs d’Églises membres du FFKM. Pour rappel, ces derniers avaient annoncé la semaine dernière leur disponibilité à conduire un processus de dialogue national en vue d’une résolution pacifique de la crise.
Radicalisation
Pour l’heure, les leaders de l’opposition, qui semblent avoir opté ces derniers temps pour une stratégie de discrétion, n’ont pas encore réagi à la proposition de dialogue malgacho-malgache placée sous l’égide du FFKM. Du côté des jeunes du mouvement GEN Z, les avis apparaissent partagés : une partie réclame d’être consultée pour la nomination du Premier ministre, tandis que d’autres persistent à exiger la démission du président de la République. Ce lundi, les partisans du mouvement appellent une nouvelle fois leurs soutiens à poursuivre les manifestations dans la rue.
Sur les réseaux sociaux, certains membres de la GEN Z appellent même à une radicalisation du mouvement, allant jusqu’à inciter à l’usage de la force face aux Forces de l’ordre.
Davis R
Toujours des religieux dans la politique ….. galère
C’est ça mais qu’est qu’ils on a voir ??
efa firy zay concertation nationale notaritin FFKM zay!,!,
fa aiza zay mba vokany?