Les solutions pour l’amélioration de la sécurité et de la sûreté aérienne à Madagascar sont déjà en cours d’application. Mais l’OACI attend des résultats. Cette année, une seconde chance s’offre à Air Madagascar pour sortir de la liste noire de l’Union Européenne.
L’Aviation Civile de Madagascar (ACM) a annoncé officiellement que la compagnie Air Madagascar n’est pas sortie de l’annexe B de l’Union Européenne. Cependant, l’OACI (Organisation internationale de l’aviation civile) a noté une évolution de la situation. « La compagnie malgache reste dans le statuquo pour l’instant à cause du manque de contrôle par l’ACM. Des actions pour l’amélioration de la situation sont déjà en cours. Une rencontre avec cette organisation est prévue pour novembre prochain. Nous avons donc 6 mois pour mettre en œuvre les projets d’amélioration de surveillance des compagnies et des acteurs de l’aviation civile. L’objectif est de sortir Air Madagascar de l’annexe B, cette année », a indiqué le nouveau DG de l’ACM, James Andrianalisoa.
Contrôles. Avec le plan prévu, les améliorations devraient dépasser les attentes de l’OACI, selon le DG de l’ACM. Cette entité a également décidé de prévoir le long terme, en mettant en place un programme de formation de techniciens et de pilotes. Une réforme de l’ENEAM (Ecole nationale d’enseignement aéronautique et de la météorologie) a même été évoquée. Par ailleurs, l’ACM compte réaliser en 4 mois la recertification des compagnies opérant à Madagascar. « Sur 11 compagnies, seule Air Madagascar a été recertifié, pour l’obtention d’autorisation d’exploitation. Le retard de la recertification figure pourtant parmi les critiques de l’OACI. En outre, 60% de l’audit sont aujourd’hui achevés. Nous allons finir le reste avant fin juillet. Enfin, un changement de structure est envisagé au sein de l’ACM, pour se conformer aux normes de la SADC », a déclaré le DG de l’ACM.
Antsa R.