Il s’appelle Harifils Ramanandraibe. Il n’a que quatre ans, mais est atteint d’une maladie rare au niveau de sa tête. En effet, une fois sorti de la maternité, trois jours après sa naissance, il a fait une crise de convulsion et arrive mal à bouger ses membres, ce, jusqu’à maintenant. Ce qui a amené ses parents à l’hospitaliser. « Mais durant son séjour à l’hôpital, aucun des médecins n’a voulu nous en informer de la gravité de l’état de santé de notre enfant, alors qu’il allait de plus en plus mal. Puisque cette hospitalisation ne donnait pas de grand résultat, les médecins ont fini par le faire sortir. Pourtant rien ne s’est arrangé pour autant», confie le père de l’enfant, Rivoniaina Ramanandraibe. Puisque la situation ne s’est pas améliorée, alors que le temps avance, le petit a été hospitalisé encore une fois, mais cette fois-ci, dans un autre hôpital, à Befelatanana. Et ce sont les médecins issus de cet établissement qui nous ont demandé de faire subir un EEG (Électro-encéphalographie) à l’enfant, puis une analyse dans le service Neurologie de l’HJRA. «À leur tour, ceux de ce service nous ont demandé que l’enfant passe sous scanner au plus vite. C’est pourtant un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre, faute de moyens financiers», continue son père. Cependant, c’est à l’issue de ce scanner que tout le monde pourrait savoir si l’enfant doit être opéré ou doit seulement être traité avec des médicaments. Selon les consignes médicaux, cet enfant doit passer sous scanner avec et sans injection, dont les coûts sont respectivement de 340 000 Ar (1 700 000 Fmg) et de 260 000 Ar (1 300 000 Fmg). Et s’il s’avère qu’après le scanner, l’enfant devrait être opéré, la situation serait encore plus grave pour les parents. Ainsi, les parents ainsi que toute la famille de l’enfant font appel à vous pour aider à surmonter (surtout financièrement) cette épreuve, en les contactant au 033 12 309 96 (son père), au 033 13 199 69 (sa grand-mère).
Arnaud R.