
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) sort de son silence après le soulèvement populaire du 25 septembre au 11 octobre, date d’entrée en lice des militaires du Capsat auprès des grévistes. Le Comité exige ainsi que des enquêtes soient menées sur les agressions et violences perpétrées contre les journalistes malgaches par les forces de l’ordre. Le Committee to protect journalist a dressé la liste des exactions commises. Le 11 octobre, Harry Tiana Teddy a été atteint d’une balle lors de la mini–fusillade entre les gendarmes et les militaires. Le 30 septembre, Léonard Joseph Andriamparany a reçu des coups de poing de la part d’un gendarme. Le 26 septembre, Reny Hardy Juvanià a reçu une balle au niveau de l’abdomen durant les manifestations à Diego Suarez. Alan Rakotondraibe a été agressé deux fois par les gendarmes du GSIS, précise toujours le Comité. « Les appels du CPJ demandant des réactions de la gendarmerie et de l’armée sont restés sans réponse », a annoncé dans un communiqué cette entité dont le siège se trouve à New York aux États-Unis. Le Comité pour la protection des journalistes, fondé en 1981, est l’un des plus puissants groupes de presse dans le monde. Il a été créé par Michael Massing, rédacteur en chef de la Columbia Journalism Review, Laurie Nadel, productrice à CBS News et Victor Navasky, rédacteur en chef de The Nation. Le président d’honneur est le journaliste de renom Walter Cronkite, présentateur célèbre chez CBS.
Maminirina Rado


