Cette affaire portant sur l’existence d’une femme prisonnière à la Maison centrale d’Antanimora pour trafic international de drogue dure et de nouveau soupçonnée du même délit, est déjà reportée dans notre édition du vendredi 24 avril 2020. A cette occasion, nous avons posé de questions sur la raison pour laquelle, cet individu a encore eu la possibilité de circuler en ville. Cette question commence à avoir de réponse du fait qu’actuellement, l’enquête menée par la section de recherche de la Gendarmerie à Fiadanana qui se charge de l’affaire, a débouché autrement. Faute de preuve tangible, la gendarmerie a abandonné la charge de trafic de drogue pour se consacrer davantage sur la manière par laquelle, cette femme a eu l’avantage de sortir de son lieu d’incarcération. En effet, l’enquête s’est élargie vers d’autres personnes qui y seraient impliquées. Selon les informations, au moins huit individus ont été déjà auditionnés dont des agents pénitenciers, des responsables de l’infirmerie de ce centre de détention et des employés d’un grand hôpital de la capitale. Soupçonnés de corruption avec cette incriminée, ces gens devront être présentés devant le tribunal ce jour. Pour rappel, cette détenue d’Antanimora a été arrêtée le 21 avril suite à un renseignement la dénonçant de concocter le même genre de délit parvenu à la gendarmerie, le 20 avril. Pour ce faire, elle devrait sortir de la prison. Depuis, la gendarmerie est partie à sa filature. Ce qui a permis de la repérer, le lendemain matin vers 10 heures, en train d’être escortée par deux agents pénitenciers à bord d’une voiture tout-terrain Kia Sportage à côté d’une banque à Ampandrana. De là, la voiture est passée par le centre commercial Tana Water Front à Ambodivona. Puis, elle a fini sa course à Besarety, chez la sœur de la suspecte. Les six gendarmes qui étaient toujours à leurs trousses sont alors intervenus. Arrêtée, la suspecte a été amenée à la section de recherche criminelle à Fiadanana. Depuis, elle est tenue dans ce service pour la continuité de l’enquête.
T.M.