Elle est d’origine malgache et elle en est fière. Aujourd’hui, elle a décidé de faire son retour aux sources d’une culture qu’elle n’a jamais reniée. Elle désire se faire une place dans le milieu artistique de la Grande Ile.
Elle est Malgache et elle réside à La Réunion où elle a débuté sa carrière musicale, il y a sept ans. Souraya Mohamedi est originaire d’Antsiranana et a pris le pseudonyme de Souraya métis pour mettre en valeur l’originalité de la musique qu’elle défend dans ses chansons. Elle a commencé par des compositions fleurant bon le « salegy » de son Antsiranana natal. L’expérience venant tout doucement, elle a été séduite par d’autres sonorités musicales. Ses déplacements à l’étranger l’ont convaincue de les intégrer dans sa musique, et c’est ainsi qu’est né le « saletech ». Son succès dans l’île sœur ne lui a pas fait oublier son pays d’origine et c’est fort de ce sentiment d’appartenance qu’elle a décidé d’y revenir et de se faire connaître de ses compatriotes.
Un « salegy fusion modernisé ». Souraya ne veut pas simplement se contenter d’un succès éphémère à Madagascar, elle a pris la décision de s’implanter durablement dans la Grande Ile. Elle a donc mis en place une structure DSM production, comprenant un studio d’enregistrement « high tech » et une société s’occupant d’événementiel. Elle y a d’ailleurs enregistré les morceaux de son premier album qui sortira dans le deuxième semestre de cette année. Pour caractériser sa musique, Souraya parle de « salegy fusion, modernisé ». Ses clips ne diffèrent pas de ces tubes de grandes vedettes que l’on voit sur « You Tube ». La belle y est étincelante. Ses chansons sont en français, en malgache et en créole.
Aider à la promotion des artistes malgaches. En mettant en place son studio d’enregistrement, Souraya désire promouvoir la musique malgache. Les locaux de DSM production à Ambohijatovo leur sont donc grands ouverts. Leur inauguration officielle aura lieu, ce samedi à 17h30 et tous y sont cordialement invités.
Patrice RABE
