« C’est en Chine que nous avons trouvé pour l’heure les produits au meilleur rapport qualité/prix et dans les meilleurs délais. Les clients qui nous ont laissé le soin de négocier les achats à l’étranger sont tous satisfaits en termes de biens et de service » a laissé entendre Julia Mavonirina, un des sourceurs implantés à Tamatave. La société qu’elle dirige a mis depuis un certain moment en relation avec les acheteurs résidant à Madagascar et les vendeurs à l’étranger. « La Chine est ouverte à tous les secteurs d’activité, néanmoins des achats se font aussi en Afrique du Sud et à la Nouvelle Zélande selon la décision du client » nous a confié notre interlocutrice avant d’ajouter que « le seul problème pour l’approvisionnement en Chine est que des sociétés sont très mobiles et changent souvent d’activité ». Le catalogue des fournisseurs est ainsi renouvelé avant la présentation aux acheteurs locaux. Ces derniers sont essentiellement de grandes sociétés pour l’équipement industriel, les complexes hôteliers – restaurateurs. Toutefois, la recherche de moteur et des pièces de rechange des grandes machines industrielles s’est aussi manifesté sporadiquement. Comme la réduction des coûts d’achat est un objectif impératif dans le monde des affaires, Julia Mavonirina a en amont mis en action la recherche, la localisation et l’évaluation du fournisseur depuis le Grand Port. Un déplacement au siège du fournisseur est de mise pour s’assurer du contrôle de qualité avant l’exportation, a-t-elle expliqué. Le choix du fournisseur dépend de la fiabilité du produit et du fournisseur en matière de respect du délai de livraison. « Le sourcing à la vente est mis sur les rails. Ce qui permettra aux producteurs de mieux placer leurs produits pour inverser le sens de la vente. La potentialité des matières premières semi-fabriquées de la région Atsinanana sont à apposer sur le marché international car un bon sourcing permet à l’économie locale de se développer » a soutenu Julia Mavonirina.
Jean-Claude STEVE