Le Fikambanan’ny orin’asa malagasy (FOM), créé en 2017, s’impose comme une structure clé représentant les très petites, petites et moyennes entreprises (TPPME) à Madagascar.
« Notre groupement qui est affilié au FIVMPAMA ou Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy, joue un rôle de porte-parole et de défenseur des intérêts des TPPME dans divers secteurs. Il occupe 25 % des sièges élus au sein de la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo (CCIA) depuis deux ans maintenant et consolide sa position en tant qu’acteur influent. En effet, ces très petites, petites et moyennes entreprises représentant une part importante des contribuables, soit 179 615 entreprises individuelles sur les 184 653 recensées à Analamanga, selon les données de NIFONLINE, étaient longtemps négligées par les autres groupements. Elles trouvent désormais leur allié stratégique dans le FOM ou Fikambanan’ny orin’asa malagasy ». La présidente de ce groupement dédié aux TPPME, en la personne de Fiona Tsiranana, l’a évoqué lors de son assemblée générale samedi dernier. Elle a été reconduite à la présidence du FOM avec le soutien inconditionnel du président fondateur Herintsalama Rajaonarivelo.
Encourager l’innovation. En outre, le nouveau bureau ambitionne d’élargir la présence de ce groupement comptant près de 600 entreprises adhérentes réparties entre Analamanga et plusieurs autres régions, sur l’ensemble du territoire tout en renforçant les collaborations nationales et internationales. Ces entreprises membres opèrent dans divers secteurs d’activité dont entre autres, les transports urbains, le commerce, le bâtiment et les travaux publics, le numérique, le tourisme, l’agrobusiness, l’élevage et les services juridiques. « Outre la défense des droits et intérêts des TPPME dans le cadre des dialogues public-privé, nous nous engageons à leur apporter un soutien personnalisé dans leur quête de compétitivité et leur expansion. Nous les accompagnons également dans leurs démarches administratives et leur intégration dans l’économie formelle. Leur dispenser des formations sur la gestion financière, les obligations fiscales et l’optimisation des coûts tout en partageant des informations sur les opportunités de marché constitue également notre priorité », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, le FOM vise à faciliter l’accès des membres aux marchés nationaux et internationaux, tout en encourageant l’innovation grâce à des synergies stratégiques et à la digitalisation. Il se veut être ainsi un levier stratégique pour le développement économique.
Navalona R.