
La Société du Port à gestion Autonome de Toamasina (SPAT) veut contribuer au développement de Madagascar compte tenu de l’évolution des besoins économiques du pays.
Madagascar se positionne dans une zone économique et maritime en fort développement. « Mais le port de Toamasina n’est pas encore en mesure d’accueillir des bateaux de croisière et des bateaux transportant des véhicules. En plus, les infrastructures portuaires sont déjà en mauvais état. En outre, le stationnement des poids lourds est devenu le problème de circulation et d’insécurité dans la ville de Toamasina car plus de 500 camions par jour y circulent. D’où, la présentation de deux maquettes de grands projets que nous avons concoctés pour faire face à cette situation », a expliqué Avellin Christian Eddy, le directeur général de la SPAT lors d’une conférence de presse hier à l’hôtel Carlton.
Décongestionner. Le premier projet consiste à l’extension du port par la construction d’un terminal mixte pour passagers et RO-RO dans le prolongement du mole A et de la rénovation des darses 1B et 2B. « Notre objectif est d’offrir une infrastructure adaptée, d’une part, pour traiter les trafics dans des meilleures conditions et d’autre part, pour capter une part plus importante de ce trafic qui est une source de développement de l’économie nationale », a-t-il rajouté. Quant au second projet visant à installer une aire de stationnement pour les camions transportant des conteneurs, des marchandises conventionnelles et des hydrocarbures sur un terrain privé appartenant à la SPAT, à Tsarakofafa. Ce site est localisé au PK 330 sur l’axe RN2, à l‘entrée de la ville de Toamasina. « Le but est de répondre au mieux aux attentes des transporteurs tout en leur offrant une meilleure condition de sécurité pour les chauffeurs et les marchandises transportées. Cela permettra également de décongestionner le flux des trafics de camions dans la ville notamment ceux transportant des conteneurs », a-t-il enchaîné.
Pas plus de 2 ans. Après la réalisation de l’étude de faisabilité de ces deux grands projets, leur coût de financement sera présenté d’ici à six mois. « Nous allons les présenter à l’Etat en vue de la recherche de financement. De nombreux partenaires financiers s’intéressent déjà à la concrétisation de ces deux projets qui ne durera pas plus de 2 ans. Nous pouvons même recourir aux investisseurs nationaux pour ce faire. Et la gestion du parking pour poids lourds nécessite l’application du Partenariat Public-Privé », a conclu le directeur général de SPAT.
Navalona R.