Antsonjombe, Antsahamanitra et CCESCA. Trois lieux différents, mais succès identiques car le public y était au rendez-vous. Lola a réussi la célébration de ses quinze ans de scène en solo. Erick Tselatra a fait vibrer ses admirateurs pour ce concert unique et enfin, Rija Ramanantoanina a partagé des moments de grande complicité avec des mélomanes qui n’ont pas boudé leur plaisir.
Lola fait le show au Coliséum. Le titre du concert « Ngeza nohon’ny geza » laissait présager du « jamais vu », mais ce fut à l’arrivée un bon show. Sur le plan scénique, il y eut les prestations chorégraphiques de ses danseurs et la retransmission sur des écrans géants de la représentation. Les dizaines de milliers de spectateurs présents ont chanté et dansé avec Lola qui n’a pas ménagé sa peine tout au long de l’après-midi. Ceux-ci ont eu droit à un survol de ces quinze ans de carrière en chansons dans une ambiance très festive.
.Une grande complicité entre Rija et son public. Entre Rija Ramanantoanina et ceux qui l’apprécient, il y a ce lien indéfectible qui s’est tissé depuis 1988. Cette complicité s’est de nouveau vérifiée, hier après-midi lors de ce concert du 50e anniversaire de l’artiste. La salle était remplie de mélomanes qui n’ont pas boudé leur plaisir tout au long de ces trois heures passées ensemble. Rija les a gratifiés d’une prestation de grande qualité, reprenant des tubes, mais aussi des compositions moins connues. Accompagné par un orchestre de musiciens professionnels, l’artiste est resté fidèle à son style musical, mélange de jazz et de variétés.
Le « feeling » rock à l’état pur avec Tselatra. Antsahamanitra plein comme un œuf pour Eric et ses potes. Les amateurs de vibrations rock sont venus en masse à ce rendez-vous où les décibels ont été déversés tout au long de l’après-midi. Pour ces derniers, le défoulement a été total car Eric et ses camarades se sont littéralement déchaînés à l’occasion de ces retrouvailles. Les riffs de guitare et les solos de batterie ont fait vibrer les spectateurs dont certains étaient en transes.
Patrice RABE
