
La polémique enfle avec l’arrivée des 38 techniciens chinois pour la construction des tribunes du stade de Mahamasina ou celui des Barea comme on voulait l’appeler.
Les 38 Chinois en question avaient respecté le confinement d’usage à Addis-Abeba, mais pour faire taire les critiques, ils ont accepté d’observer pour quelques jours encore la quarantaine comme le souhaitait le service de la santé à Madagascar, notamment la branche qui s’occupe de cette nouvelle pandémie qu’est le coronavirus.
La grande marque chinoise. Autrement dit et si par malheur, certains sont porteurs du virus, quoique la mesure prise en Ethiopie doive suffire pour séparer les bons grains de l’ivraie, ils seront immédiatement pris en charge par une équipe médicale déjà en place.
Sur un tout autre volet, on ne doit pas oublier que ces Chinois sont passés maîtres dans l’art de construire des stades et que, théoriquement, toutes les infrastructures des grands rendez-vous sportifs mondiaux portent leurs griffes. Au bout, Madagascar aura un des plus beaux stades, du moins en Afrique, dont il peut être fier. C’est tout simplement de haut niveau.
Stade Olympique. Avec un stade de Mahamasina remis aux normes internationales avec, on l’espère, une piste d’athlétisme de dix couloirs tout autour, notre pays pourra enfin héberger des championnats d’Afrique de cette dernière discipline. Ou, à défaut, on aura l’endroit tout indiqué pour les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux des îles de l’Océan indien. Car tout compte fait, si on arrive à y combiner le football et l’athlétisme, on pourra finalement l’appeler le Stade olympique de Madagascar.
Clément RABARY