Deux hommes ont été abattus par la police hier vers 12 heures 30 à Andohatapenaka près du Kianja Makis. Selon des sources concordantes, ces deux individus étaient recherchés par la police suite à des informations avançant qu’il s’agissait de vendeurs d’armes à feu. Les éléments de la police nationale étaient à leur trousse depuis quelque temps. Une source auprès des forces de l’ordre affirme que ces deux hommes sont des soldats de première classe de l’armée de terre, et qu’il y a un troisième suspect mais qui s’est volatilisé. Ces derniers ont été surpris par des policiers en civil qui les ont maîtrisés peu avant qu’ils ne passent à l’action. « Les deux hommes se trouvaient à bord d’une moto garée sur le parking. Les policiers les ont approchés puis il y a eu une altercation entre les deux parties. Entre-temps, l’un des hommes sur la moto a reçu une balle dans les jambes. Voyant cela, son ami a sorti son arme. Immédiatement, les policiers ont tiré sur lui. Touché au niveau de la tête, il est mort sur le coup. L’autre blessé au pied ne s’est pas rendu, il a sorti un pistolet et a tiré sur les forces de l’ordre. D’autres policiers qui se trouvaient dans un véhicule tout près d’eux sont tous sortis…», raconte un témoin oculaire. « Les deux hommes ont trouvé la mort, les fouilles ont permis de découvrir un PA. Les policiers ont enlevé la balle du pistolet et l’ont aussitôt remis dans la poche de l’homme », a-t-elle ajouté. « Quelques minutes après, une voiture 4X4 de la police est arrivée puis les corps des malfaiteurs ont été transportés à l’arrière du véhicule…», poursuit la femme. Le témoin a noté que les malfaiteurs auraient pu faire un carnage s’ils étaient en mesure d’utiliser leurs armes. D’autres témoins affirment que les policiers se seraient acharnés contre ces bandits et auraient vidé leurs chargeurs sur eux. « Les armes trouvées en leur possession sont un PA de 8 mm modifié muni de cinq cartouches dont un engagé dans la chambre et un revolver non identifié avec quatre munitions », selon une source auprès des forces de l’ordre. Les sources policières pour leur part déclarent que les policiers ont respecté les procédures de sommation avant de tirer sur les individus.
Yv Sam