
D’énormes travaux dont certains n’ont pas encore commencé ou encore ceux à peine entamés comme la route qui devrait rallier le Stadium à la rue principale de Barikadimy. Certes, il a plu une semaine durant ou, pour être exact, depuis le 8 mars, mais cela ne suffit pas pour expliquer ce gros retard puisque c’est le ministère de l’Aménagement du territoire qui s’en charge, sur ordre du président Andry Rajoelina qui plus est. Or, les engins sont juste passés une fois pour remettre ce tronçon à plat après l’expulsion des marchands de bois qui ont quelque peu fait de la résistance avant d’abdiquer. L’intérieur de la tribune reste également un très vaste chantier confié au ministère de la Jeunesse et des sports. Électriciens, plombiers, menuisiers et peintres sont à pied d’œuvre pour transformer l’endroit en espace plus confiné incluant un salon présidentiel, un salon VIP, une salle de presse, sans oublier les vestiaires dotés d’une climatisation de dernier cri avec une configuration calquée sur ceux des clubs professionnels. L’idée venait sans doute du président de la Ligue de football d’Atsinanana qui a vu le stade de Polokwane en Afrique du Sud. Bref, des transformations sûrement très coûteuses dont on se demande si elles ne vont pas engloutir tout le budget du MJS, justifiant ainsi l’ironie des disciplines délaissées qui qualifie ce MJS comme étant le ministère du Football. Outre, en effet, ce Stadium de Barikadimy, il y a encore les 23 stades à doter d’une pelouse synthétique sans parler de Mahamasina. C’est certain qu’il n’y aura pas assez d’argent pour tout le monde et plus particulièrement pour les disciplines très performantes à l’image de l’haltérophilie, le basket 3×3 ou encore la pétanque.
Clément RABARY
Chanceux, le camp tamatavien l’est après le report décidé par la Confédération africaine de football du match Barea-Éléphants du 31 mars, car il pourra ainsi terminer à loisir les travaux au Stadium de Barikadimy.
D’énormes travaux dont certains n’ont pas encore commencé ou encore ceux à peine entamés comme la route qui devrait rallier le Stadium à la rue principale de Barikadimy. Certes, il a plu une semaine durant ou, pour être exact, depuis le 8 mars, mais cela ne suffit pas pour expliquer ce gros retard puisque c’est le ministère de l’Aménagement du territoire qui s’en charge, sur ordre du président Andry Rajoelina qui plus est. Or, les engins sont juste passés une fois pour remettre ce tronçon à plat après l’expulsion des marchands de bois qui ont quelque peu fait de la résistance avant d’abdiquer. L’intérieur de la tribune reste également un très vaste chantier confié au ministère de la Jeunesse et des sports. Électriciens, plombiers, menuisiers et peintres sont à pied d’œuvre pour transformer l’endroit en espace plus confiné incluant un salon présidentiel, un salon VIP, une salle de presse, sans oublier les vestiaires dotés d’une climatisation de dernier cri avec une configuration calquée sur ceux des clubs professionnels. L’idée venait sans doute du président de la Ligue de football d’Atsinanana qui a vu le stade de Polokwane en Afrique du Sud. Bref, des transformations sûrement très coûteuses dont on se demande si elles ne vont pas engloutir tout le budget du MJS, justifiant ainsi l’ironie des disciplines délaissées qui qualifie ce MJS comme étant le ministère du Football. Outre, en effet, ce Stadium de Barikadimy, il y a encore les 23 stades à doter d’une pelouse synthétique sans parler de Mahamasina. C’est certain qu’il n’y aura pas assez d’argent pour tout le monde et plus particulièrement pour les disciplines très performantes à l’image de l’haltérophilie, le basket 3×3 ou encore la pétanque.
Clément RABARY