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dimanche, juin 1, 2025
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STCV : Développement des activités de tri et valorisation des déchets

L’ecopress réduit de 8 fois la taille d’une bouteille PET, selon Gaëlle Pless, fondatrice de STCV.

Avec les milliers de tonnes de déchets par an, la question du recyclage est plus que jamais dans l’ère du temps. L’entreprise STCV se propose de fournir des matières premières servant au recyclage de plastiques tout en contribuant à améliorer le revenu des collecteurs de déchets.

Plusieurs entreprises s’orientent déjà dans le recyclage des déchets à Madagascar, même si la production est encore assez faible. Toutes les initiatives dans ce sens sont donc les bienvenues. Avec une collecte de 3 tonnes de déchets par semaine, la société STCV (Société de Tri, de Compactage et de Valorisation), représentante exclusive de AC2V – spécialiste de compactage et de valorisation de déchets – compte tripler ce volume, grâce à un partenariat avec le Fonds d’Intervention pour le Développement (FID). « Nous travaillons avec un millier de collecteurs de déchets à travers 20 fokontany à Antananarivo. Chaque semaine, durant le jour de la collecte, on récupère les déchets puis on les pèse ici dans locaux à Ankadimbahoaka, et ils sont payés en fonction du volume de ce qu’ils ont ramassé », explique Gaëlle Pless, fondatrice de l’entreprise. Cela permet à ces collecteurs de gagner de l’argent, au-delà des 120 jours de travail rémunérés par le FID. D’ailleurs, cette pratique pourrait être dupliquée dans d’autres grandes villes du pays. « Par ailleurs, nous travaillons également avec les entreprises privées qui sont dans des démarches sociétales et environnementales. Nous prenons leurs déchets en contrepartie d’un abonnement mensuel payant. » De cette manière, ces entreprises contribueront à donner de l’argent aux collecteurs, les aidant à sortir de leur précarité. « Pour cela, je donnerai un certificat de traçabilité des déchets collectés jusqu’à leur revalorisation aux entreprises », affirme Gaëlle Pless.

Matières premières. Les déchets ainsi collectés par la STCV servent de matières premières à des industriels basés à Madagascar, pour en faire des objets usuels du quotidien. Les bouteilles en plastique sont compactées à l’aide d’un ecopress, lui-même fabriqué à Madagascar à partir de fûts de récupération. « Mais une partie est exportée, notamment les piles qui sont très nocifs lorsqu’elles sont laissées dans le sol, car le processus de recyclage et de valorisation n’est pas encore disponible à Madagascar », poursuit Gaëlle Pless. Le recyclage des déchets est en effet au centre des préoccupations actuelles. Une fois ramassés, les déchets reprennent de la valeur car ils deviennent une matière première. Cela contribue non seulement à nettoyer la ville, mais aussi à réduire les impacts négatifs sur l’environnement, tout en créant un revenu pérenne aux populations les plus vulnérables.

Antsa R.

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