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mercredi, mai 14, 2025
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Stefania l’italienne, Une passionnée de mode et de cuisine

A la fête de Matv, elle a dansé l’« Afindrafindrao » sans complexe avec son mari.
A la fête de Matv, elle a dansé l’« Afindrafindrao » sans complexe avec son mari.

Depuis toujours, elle a toujours été indépendante et libre. Elle se définit  comme, «solaire, passionnée  et… très adrénaline ». Elle, c’est Stefania l’italienne ! Depuis quelques mois, les téléspectateurs  découvrent cette artiste de talent sur  la Chaîne Matv. Consultante en décoration intérieure dans la vie, elle est surtout une artiste ayant des dons d’animatrice qu’elle ne soupçonnait pas auparavant. « J’ai passé une vingtaine d’années dans la mode et donnait mes conseils derrière la caméra,  je suis maintenant devant celle-ci ».

MaTV. La rencontre a été spontanée. A une soirée. Le temps de discuter  et le courant a passé.  Matv, la première chaîne de TV qui célèbre cette année ses vingt ans d’existence est séduite  par la jeune dame blonde aux yeux gris, un peu délurée, raffinée et passionnée de mode et de cuisine.  L’entente aboutit à deux émissions hebdomadaires phares  de la station. « Nouveau look » que Stefania et Miora animent sans complexe le dimanche soir et « Cotto e mangiato» ou littéralement « cuire et manger »le vendredi soir. Une cuisine italienne riche et  fine. « Il n’y a pas que la pizza et les pâtes, mais beaucoup d’autres mets italiens,  j’adore surtout la «brushetta », populaire et très savoureux, avoue-t-elle sans complexe. Elle envisage de réaliser d’autres émissions. Les idées affluent pour celle qui a passé sa vie dans le monde de la mode. « On me trouve un peu carrée quand je travaille». Mais la passion, les sentiments, accompagnés de professionnalisme et d’expérience ne la quittent jamais.

Artiste.  Stefania garde dans son cœur, Ghisalba, la petite ville du Nord de l’Italie où elle a vu le jour et a grandi. Elle n’a pas toujours eu la vie facile. Mais « J’ai le tempérament des italiennes du nord,  une lombardienne battante, solaire et énergique». « J’ai trouvé  l’équilibre ici. J’arrive à me calmer, à être plus réservée, « moramora», comme les Malgaches ». Elle se souvient de son enfance et raconte qu’elle a toujours eu l’âme d’une artiste. Elle écrivait et récitait déjà des poèmes à l’âge de 14 ans. Et puis, adolescente, elle a chanté pour gagner de l’argent  en accompagnant les piano- bar afin de financer ses années d’études à  l’université de Milan. « J’aimerais encore chanter aujourd’hui. Et pourquoi pas chanter en malgache, ce serait fabuleux, mais il faut que j’apprenne ».                                           

Image. Stefania défend son choix de vivre à Madagascar plein de potentialités. « Nous sommes heureux ». Son époux travaille dans une entreprise d’importation et ses deux enfants, Marco  17 ans et Béatrice 4 ans étudient encore. « Madagascar est un beau pays. Les Malgaches sont de nature familiale comme les italiens». Ce sont les yeux mouillés qu’elle confie avec beaucoup d’émotion son souvenir le plus triste, la mort de son père au moment où elle est venue passer des vacances en Italie, il y a deux ans. « Il est tombé dans le coma et n’est plus revenu à la vie ». Malgré son tempérament, « je suis des fois fragile et des fois forte », se défend-elle. Mais à la question de savoir ce qu’elle n’aime pas le plus au monde, elle avoue que « c’est l’hypocrisie ! ». « Je suis directe et pas diplomatique pour un sou pour la tolérer », poursuit-elle. Stefania adore sa vie d’artiste. Elle travaille beaucoup et ne le cache pas. « Je suis très adrenaline du matin jusqu’au soir ». Pourquoi ? « Parce que je veux que les Malgaches aient une bonne image des vazaha ».

Z.R

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