La société SUCOMA (Sucrerie Complant de Madagascar) est contrainte de fermer provisoirement ses portes, faute de sécurité. Les responsables ont annoncé que le processus de règlement des salaires des employés permanents et saisonniers est déjà en cours.
La crise se poursuit à Morondava. Les gérants de la société SUCOMA viennent d’annoncer un Lock Out prolongé. « Depuis le 10 décembre, une émeute sanglante était mise en scène à Morondava, assortie d’un pillage catastrophique, et pendant laquelle la SUCOMA a subi de graves pertes pour ne pas dire la destruction totale. La SUCOMA s’est trouvée piégée dans le Lock Out, malgré nous, suite à la perturbation de la sécurité du personnel chinois et de leurs collaborateurs malgaches.
Et comme la crise continue et la garantie en matière de sécurité reste absente pour les intéressés susmentionnés, la SUCOMA notifie de nouveau par la présente, l’application du Lock Out Actuel pour une durée indéterminée », a-t-on lu dans un communiqué envoyé par la Direction de la sucrerie.
Paiements. Malgré la fermeture provisoire, les gérants ont noté que le paiement de salaire de ce mois sera effectif. « Bien que la SUCOMA était victime de graves dommages pendant cette émeute, elle tient toujours à honorer les engagements suivants : paiement de salaire des employés permanents concernés allant du 26 novembre au 10 décembre, conformément au pointage ; Paiement de salaire des employés saisonniers et journaliers concernés allant du 30 novembre au 10 décembre, conformément au pointage. La SUCOMA est disposée à fournir la somme correspondante au salaire susmentionné », ont indiqué les responsables. « Dû à l’insécurité que les responsables vivent actuellement, le paiement du salaire susmentionné aux employés ne pourrait être fait que par la désignation d’une équipe du ministère de l’Industrie, des autorités locales de Morondava et de la SIRANALA. La négociation en la matière est en cours actuellement », ont-ils ajouté. Bref, en attendant que la situation se calme, les manques à gagner s’accumulent aussi bien pour les employeurs que pour les employés.
Antsa R.