La lutte contre la malnutrition constitue une des priorités du gouvernement. Le réseau du secteur privé SBN ou Sun Business Network s’engage également à apporter sa contribution pour atteindre cet objectif en travaillant en étroite collaboration avec l’administration, la société civile et les partenaires techniques et financiers. Raison pour laquelle, « nous avons présenté à toutes les parties prenantes notre stratégie quinquennale visant à lutter contre cette malnutrition dans le pays », a expliqué Thierry Nohasiarivelo, le Secrétaire exécutif du Sun Business Network, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à l’hôtel Colbert.
Programme de nutrition au travail. Et lui d’ajouter que cette stratégie a été élaborée de concert avec les membres du réseau depuis 2020. « Notre objectif est de la rendre conforme à la nouvelle politique nationale de nutrition couvrant la période de 2022-2030 et au plan d’action multisectoriel pour la nutrition », a-t-il enchaîné. Il est à noter que ce réseau du secteur privé a déjà bénéficié d’un financement du Programme Alimentaire Mondial (PAM). Parmi les actions entreprises, un programme de nutrition au travail est créé et est mis en œuvre par les entreprises membres ou non du réseau. Ce programme représente notamment quatre piliers, à savoir l’aménagement d’un espace ou des horaires de travail pour les femmes allaitantes, la formation des employés d’une entreprise en éducation nutritionnelle, la mise en place d’une cantine et la formation du personnel sur la fortification des aliments.
Formation des producteurs. Il faut savoir que ce réseau du secteur privé compte actuellement 31 entreprises membres éparpillées dans tout Madagascar dont 44% d’entre elles sont des sociétés dirigées par les femmes. Par ailleurs, « nous prodiguons des formations au niveau des producteurs afin de fournir des aliments sains et nutritifs à prix abordable aux consommateurs, outre la sensibilisation des familles à manger régulièrement des fruits et légumes. Nous intervenons en même temps dans l’amélioration des chaînes de valeur nutritives comme la production de canne à sucre ou d’arachide de qualité destinée à la transformation, entre autres », a conclu Thierry Nohasiarivelo.
Navalona R.