
Le HVM et la mouvance Ravalomanana se mobilisent pour les Communales du 17 juillet.
Les grandes formations politiques se mobilisent depuis la mise en place du gouvernement Ravelonarivo en vue des Communales du 17 janvier. L’aide aux sinistrés du cyclone Chedza figure parmi les moyens permettant aux politiciens de prouver qu’ils sont proches du « Vahoaka » et qu’ils méritent la confiance de ce « Vahoaka ». Des barons du Hery Vaovao ho any Madagasikara (HVM) conduits par leur président Rivo Rakotovao ont fait le déplacement au BNGRC pour offrir des dons aux sinistrés. Les élus de la mouvance Ravalomanana n’ont pas tardé à descendre sur le terrain pour faire le même geste, même si la quantité des dons offerts ne se ressemble pas. Ces députés de la mouvance de l’ancien président ont ciblé particulièrement Antananarivo où ils envisagent d’aligner Lalao Ravalomanana dans la course à la mairie de la Capitale. Contrairement au HVM qui se mobilise actuellement pour gagner dans tout Madagascar. L’objectif du parti au pouvoir étant d’avoir plus de maires pour pouvoir dominer le futur Sénat. Quant au Mapar d’Andry Rajoelina, une autre grande formation politique du moment, il se contente d’observer.
Ministères. Mais, il n’y a pas que les dons aux sinistrés. Au niveau de deux ministères attribués à la mouvance Ravalomanana, à savoir le ministère de l’Agriculture et celui du Commerce et de la Consommation, l’ancien président essaierait de placer ses hommes. Pour Faravohitra, les futurs responsables au niveau de ces deux ministères devraient apporter leur contribution morale, financière et matérielle à l’atteinte des objectifs politiques de la mouvance dont ils sont issus. Idem du côté du HVM. Ses ministres au sein du gouvernement Ravelonarivo ont une responsabilité politique particulière dans leurs régions d’origine. Pour cela, le parti au pouvoir a opté pour le système de coaching. C’est à ces membres du gouvernement de mobiliser les moyens humains, financiers et matériels dont ils disposent au niveau de leurs départements ministériels respectifs pour faire élire le plus grand nombre de maire, le 17 juillet prochain. En tout cas, les politiciens ont encore six mois pour se préparer aux Communales. Les formations politiques qui ratent cette élection risquent de disparaître de l’échiquier politique malgache. Elles risquent en conséquence de rater les Présidentielles de 2018.
R. Eugène