Les risques de maladies animales et zoonotiques sont présents. Les parties prenantes renforcent le système de surveillance.
La Grande île affiche des avancées majeures en matière de surveillance des maladies zoonotiques. C’est ce que révèlent les résultats d’une récente mission d’évaluation des capacités de surveillance des maladies animales et zoonotiques à Madagascar. Menée via un partenariat entre la FAO (Organisation onusienne en charge de l’agriculture et l’alimentation), la mission en question fait montre de progrès encourageants observés par Madagascar. Entre autres, la mise en place de bases solides pour le système de surveillance. Notamment l’existence du réseau MADSUR qui est « bien intégré à l’échelle nationale » d’après les résultats de la mission. Laquelle ne manque pas non plus de noter les efforts entrepris par le pays en matière de suivi des maladies animales. Sans compter les initiatives de renforcement des capacités locales dans le but d’améliorer la détection et la prévention des maladies animales.
Peut mieux faire
La mission soulève toutefois des défis que le pays doit absolument relever. La nécessaire amélioration du réseau national des laboratoires, du cadre législatif, des méthodes de surveillance ainsi que le manque de ressources matérielles, financières et humaines a été nommément cité. Pour les initiateurs de cette mission d’évaluation, « la présence de divers projets et partenaires offre à Madagascar des opportunités intéressantes pour combler ces lacunes et renforcer le système de surveillance. » Le pays devrait alors mener des actions concrètes visant à remédier à ces insuffisances.
José Belalahy