Le Bureau politique du parti « Miaraka Amin’i Prezida Andry Rajoelina » condamne fermement les acharnements politiques contre ses leaders. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à l’Injet Ambodivona, les responsables du parti ont cité entre autres, la poursuite judiciaire lancée à l’encontre du sénateur Lylison René de Rolland, la violence perpétrée au domicile de la députée Rahantanirina Lalao (Ninah), l’agression contre l’ancien membre du Conseil Supérieur de la Transition Sareraka, l’incarcération de l’ancien ministre des Postes et de la Télécommunication, Augustin Andriamananoro, ainsi que la suspension des maires élus sous les couleurs du MAPAR à Antsiranana, à Toamasina et à Mahajanga. « Les tenants du régime ont peur d’Andry Rajoelina et du MAPAR pour l’élection présidentielle de 2018,d’où ces acharnements », a martelé Pierre Houlder Ramaholimihaso. Selon ses dires, « cette manœuvre ne fera qu’attiser la haine de la population vis-à-vis du régime HVM. Un régime qui échoue sur tous les plans de la vie socioéconomique du pays ». Pour le MAPAR, le respect de l’Etat de droit et la bonne gouvernance constitue l’unique solution pour résoudre les problèmes vécus au quotidien par la population et pour sortir le pays de l’impasse actuelle. Le MAPAR interpelle ainsi la Communauté internationale par rapport à la suspension de ses maires. Un appel a également été lancé à l’endroit des tenants du pouvoir afin de cesser les intimidations et les acharnements contre les partisans d’Andry Rajoelina.
Davis R