Ouverture officielle de la 42e session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), hier au CCI Ivato. En marge de cette assise, le président de la commission politique, Jacques Legendre, a parlé de la situation dans certains pays de la Francophonie qui rencontrent des problèmes et qui pouvaient entraîner la suspension de ces pays. Il a cité notamment le cas de la Syrie. Quant au Burundi, il pose quelques sérieuses interrogations, a-t-il souligné. D’après le président de la commission politique, les cas qui occasionnent des suspensions en tant que membre sont les violations graves de la liberté mais également lorsque la liberté de la presse est gravement menacée. Concernant la presse malgache, il a déclaré qu’ «il n’y a pas de problème grave ». L’on se demande toutefois, s’il est vraiment en connaissance de cause ?
Climat d’insécurité. Pour en revenir à la 42e session de l’APF, lors de son discours, la Secrétaire Générale de la Francophonie, Michaelle Jean n’a pas manqué de parler de l’attentat du 26 juin à Mahamasina, « un attentat lâche et criminel qui crée un climat d’insécurité, visant à isoler le pays ». Et d’ajouter que « c’est un acte cruel et insensé ». La SG de la Francophonie a plaidé également pour les jeunes. « Nous ne devons pas décevoir ces jeunes. Ils sont là, incontournables, témoins de nos égoïsmes, de nos erreurs, de nos mensonges. Acceptons d’apprendre d’eux», a-t-elle martelé. Toutefois, l’ancienne journaliste n’a pas touché mot de la liberté d’expression. Est-ce pour aujourd’hui, lors de sa conférence de presse ? Notons qu’un banquet d’Etat s’est tenu, hier soir, à Iavoloha, entrant dans le cadre de l’APF.
Dominique R.