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lundi, juillet 21, 2025
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Syndicat des Artisans de Madagascar : Redynamisation pour le développement du secteur

Le SAM (Syndicat des Artisans de Madagascar) dispose d’un nouveau bureau et d’un nouveau mandat. Une extension au niveau national fait partie des objectifs de cette structure.

Une passerelle entre les acteurs de l’artisanat et les autorités étatiques. Tel est la mission du Syndicat des Artisans de Madagascar (SAM) si l’on s’en tient aux explications de Razafindrabe Jeannot, Président dudit syndicat. Avec un nouveau bureau, l’organisation ambitionne de relever, avec les autorités étatiques et les acteurs du secteur privé, plusieurs défis inhérents au secteur de l’artisanat dans le pays. Notamment, les problématiques relatives à l’accès aux matières premières. « Une grande majorité des Malgaches vivent de l’artisanat. Actuellement, l’accès aux matières premières est beaucoup compliqué. Il y a la rareté de celles-ci mais aussi les problématiques d’ordre réglementaires et fiscales imposées par l’Etat. Tout cela impacte tant sur la production mais surtout sur les prix des produits artisanaux eux-mêmes. Et bien sûr, sur la subsistance ou l’entrepreneuriat des acteurs », nous confie Razafindrabe Jeannot. L’accès aux bois, aux matières premières minières ou encore aux raphias a été cité comme exemple par les acteurs en marge d’une conférence de presse organisée à Ambohijatovo hier. 

Visés

Instabilité des coûts des matières premières, lacune en matière de professionnalisme et de compétence entrepreneuriale, manque de compétence en matière de commerce (surtout dans le domaine de l’exportation), mesures fiscales… Lancé de façon officielle hier, le mandat du nouveau bureau du SAM entend donc résoudre ces problématiques. Le Syndicat des Artisans de Madagascar est actuellement composé de plusieurs structures réparties dans la ville d’Antananarivo, capitale de Madagascar. « Nous ne comptons pas en rester là. Nous ambitionnons de rallier les artisans des régions du pays à notre cause. Ce, afin de disposer d’une plateforme unique et nationale pouvant servir d’interface entre les acteurs », a conclu Randriamanana Albert, vice-président du SAM. 

José Belalahy

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