« Ensemble pour le renouveau de la profession de la construction ». C’est le thème de la réunion de ce jour, organisée ce soir par le SEBTP (Syndicat des Entrepreneurs du BTP) à l’Ibis Ankorondrano. L’objectif est d’informer les professionnels de la construction sur l’existence d’un syndicat dédié au BTP, de générer des adhésions au syndicat et de présenter le projet afin d’aboutir à une Fédération de la construction à Madagascar, selon les organisateurs de la rencontre. A noter que les quelques cinquantaines d’entreprises du SEBTP contribuent actuellement à environ 90% du chiffre d’affaires total des entreprises professionnelles du BTP à Madagascar. Environ 0,85% de ces ressources sont alloués à la formation, dont 60% pour le volet HSSE. En outre, toutes les entreprises du BTP certifiées ISO 9001, ISO 14001 et OHSAS 18001 sont membres de ce syndicat. D’après ses membres, le SEBTP a été créé en 1961, au lendemain du retour de l’indépendance de Madagascar, par les entrepreneurs nationaux et étrangers opérant dans la Grande Ile. Au fil des décennies, le syndicat est devenu un interlocuteur privilégié de l’Etat, des différents organismes et des bailleurs de fonds, dans le secteur des bâtiments et travaux publics.
Profession. D’après le président du SEBTP, Hary Andriantefihasina, les personnes exerçant la profession d’entrepreneurs du BTP ou les professions connexes concourant aux mêmes buts sont invitées à adhérer au syndicat. « Le SEBTP doit peser de tout son poids pour défendre la profession auprès des décideurs politiques, des Bailleurs de fonds, et de l’Administration », a-t-il déclaré. Il a indiqué que des actions concrètes ont été initiées aussi bien dans la préparation de la relance économique que dans la défense immédiate des intérêts du secteur, notamment la subvention de cinq millions d’Euros de l’AFD (Agence française de développement) pour la formation professionnelle du BTP, l’élaboration d’un plan de relance économique avec le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), l’initiative pour alléger les contraintes fiscales et administratives qui pèsent sur les entreprises, et la rencontre avec les investisseurs miniers afin de dynamiser le secteur.
Antsa R.