
Outre les agents pénitentiaires, la journée d’hier a été marquée par le début de la grève générale du syndicat des greffiers de Madagascar (SGM). En effet, leurs revendications n’ont pas été satisfaites, de ce fait, ils ont décidé d’interrompre leurs activités pour une période déterminée. « Durant la grève, aucun service minimum ne sera effectué » a indiqué une source auprès du syndicat. La même source de continuer que « seule l’assemblée générale des greffiers arrêtera la fin de la grève ». A titre de rappel, le SGM exige la révision de leurs indemnités de risque et le reversement dans le corps des fonctionnaires des greffiers titulaires d’un diplôme de Master. A part cela, les greffiers rejettent tout discours visant à biaiser la grève, car ils veulent des actes palpables de la part du Ministère de la Justice. Ils avertissent également que ce dernier devrait honorer entièrement et non partiellement toutes les revendications. Bref, les agissements des parties interagissent et impactent sur les administrés. D’un côté, les services publics doivent être respectés (article 33 de la Constitution). De l’autre, le Ministère de la Justice devrait agir urgemment pour satisfaire ces revendications.
Aina Hel-Bovel (Stagiaire)