Le syndicat des paramédicaux à Madagascar organise une journée de solidarité ce jour. Elle se traduit par un service minimum auprès des CSB, CHRD, CHRR et CHU dans tout Madagascar.
Journée de solidarité. C’est ce que le syndicat des paramédicaux a prévu ce jour au sein des CSB, CHRD, CHRR et CHU face aux difficultés persistantes qu’ils rencontrent dans leur métier. Un service minimum est prévu à cet effeten hommage aux victimes de l’insécurité. Cette action, initiée par le Syndicat des Paramédicaux, vise à exprimer la solidarité de la profession et à rendre hommage aux collègues victimes de l’insécurité. Cela a coûté la vie à plusieurs paramédicaux, dont une sage-femme, décédée lors de l’incendie du CSB2 de Mizilo Manakara. L’incendie du CSB d’Alakamisy Anjozorobe, qui a entraîné l’arrestation d’un infirmier et d’une sage-femme. « Nous tirons la sonnette d’alarme sur les affectations arbitraires, qui perturbent la vie familiale et scolaire des paramédicaux. Les sanctions disciplinaires injustifiées à l’encontre des leaders syndicaux ainsi que la surcharge de travail », alerte le syndicat des paramédicaux.
Organisations
Seuls les cas d’urgence, les accouchements et les patients nécessitant un traitement continu seront pris en charge. Les activités de vaccination, de planning familial et de contrôle seront suspendues. Les paramédicaux resteront présents dans les CSB pour assurer la permanence. Le Syndicat des paramédicaux a également annoncé dans la foulée que les médecins partagent leurs préoccupations et préparent également des actions de soutien. Cette journée de service minimum est un signal fort envoyé par les paramédicaux, qui appellent à une prise de conscience des autorités et à des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et garantir la sécurité des professionnels de santé.
Narindra Rakotobe
