
Les réformes du système éducatif malgache se poursuivent. L’extension de la durée de l’éducation fondamentale à neuf ans en constitue une parfaite manifestation.
Les réformes du système éducatif malgache impliquent différents ajustements. Le remplacement des séries A, C et D par les séries Littéraire (L), Scientifique (S) et OSE ou Organisation, Société et Economie figure dans lesdites réformes prévues dans la mise en œuvre du Plan Sectoriel de l’Education ou PSE. Une mise en œuvre qui suit son cours malgré les difficultés rencontrées par les parties prenantes. Ainsi, le basculement vers les séries L, S et OSE impliquerait des changements majeurs dans les matières d’enseignement au niveau des lycées publics et privés du pays. Seraient donc enseignées à partir de l’année scolaire 2020-2021, les matières telles que la science économique et sociale (SES), la technologie de l’information et de la communication en éducation (TICE) ou encore l’éducation à la citoyenneté (EC). Le recrutement, par le ministère de l’éducation nationale de professeurs spécialisés dans ces matières d’enseignement et qui devraient être affectés dans les « lycées manarapenitra » témoignerait de la volonté de l’État à procéder à ce changement majeur dans le système éducatif malgache.
Niveau. La mise en œuvre du Plan Sectoriel de l’Education à Madagascar entend rehausser le niveau scolaire du pays par l’amélioration du système éducatif malgache. Une amélioration qui devrait avoir des impacts positifs au niveau de l’enseignement supérieur mais surtout au niveau de la recherche d’emploi. Il conviendrait toutefois de noter que suivant les échéances fixées par le ministère dans l’application des réformes du système éducatif malgache les changements au niveau lycée auraient dû être appliqués durant « l’année scolaire 2019-2020 » si l’on revient sur les explications du directeur des curricula et des intrants du MEN de 2018. En phase d’être mis en œuvre, le Plan Sectoriel de l’Education voudrait remettre le système éducatif malgache à la place qu’il mérite.
José Belalahy