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lundi, juillet 7, 2025
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Table-ronde économique : Vers un suivi de l’amélioration de l’environnement des affaires

La table ronde était une occasion pour le secteur privé malgache de se faire entendre.
La table ronde était une occasion pour le secteur privé malgache de se faire entendre.

La table ronde économique co-présidée, qui s’est tenue la semaine dernière au Carlton Anosy, était une occasion pour le secteur privé de s’exprimer sur la situation de l’environnement des affaires à Madagascar. Un suivi de l’évolution des résultats du PROCOM sera assuré par l’Union européenne et le Gouvernement malgache.

Le Programme d’appui à l’emploi et à l’intégration régionale (PROCOM) lancé en fin 2014, est destiné à soutenir le secteur privé malgache. « Ses interventions concernent l’amélioration de l’environnement des affaires et non des appuis directs aux entreprises », a affirmé le ministre de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé, Narson Rafidimanana, lors de la table ronde du 8 mai dernier. En effet, le PROCOM mis en œuvre par la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie de Madagascar, et financé par l’Union européenne à hauteur de 8 millions d’Euros, soit 25 milliards d’Ariary, a pour mission de renforcer les organisations intermédiaires du secteur privé, d’appuyer les compétences techniques managériales et commerciales des micro-entreprises et petites entreprises, et de faciliter la commercialisation sur le marché national, régional et international. C’est d’ailleurs dans ce cadre que la table ronde a été organisée.

Difficile. Attirer les investisseurs à Madagascar n’est pas encore chose facile. Même les opérateurs locaux ont encore des difficultés. « L’environnement des affaires à Madagascar n’est pas propice aux investissements selon le classement Doing Business 2015 qui place la Grande Ile au 163e rang sur 189 pays. Par contre, la conjoncture est bonne. Madagascar a des institutions démocratiquement élues et son Gouvernement a la réelle volonté de relever les défis de la relance », a affirmé le chef de la délégation de l’Union européenne, Antonio Sanchez-Benedito. De son côté le ministre Narson Rafidimanana lance le défi : « Si les efforts actuels sont soutenus, Madagascar sera au sommet du classement en 2020 ». Bref, même si la situation n’est pas encore bonne, la tendance est prometteuse, selon les participants à la table ronde. Pour le secteur privé, qui était également présent à la rencontre, de nombreuses imperfections doivent être réglées pour favoriser les activités économiques dans le pays. « Cette table ronde nous permet d’évoquer les grands problèmes qui freinent le développement économique. Nous avons abordé les questions relatives aux problèmes d’énergie, d’infrastructures, de la fiscalité et de la douane ; mais également aux changements qui se sont produits. Nos attentes concernent surtout l’accélération des réformes et la mise en place d’un vrai dialogue public-privé efficace, car nous avons encore l’impression aujourd’hui qu’on ne nous écoute pas assez. L’industrie malgache est encore en difficulté. C’est bien de réussir à faire venir des investisseurs Etrangers, mais l’Etat doit penser également aux investisseurs locaux », a soutenu la présidente du GEM (Groupement des entreprises de Madagascar) Noro Andriamamonjiarison.

Suivi. Les prochaines actions du Gouvernement, aussi bien que celles du PROCOM se baseront sur les propositions reçues, durant la table ronde économique. Pour plus d’efficience des suivis seront faits par l’Union européenne et par le Gouvernement malgache, l’ambassadeur Antonio Sanchez.

Antsa R.

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