
L’introduction des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE) dans l’enseignement a franchi une étape significative à Madagascar, avec la mise en œuvre du « programme Sankoré », un programme français initié il y a environ 5 ans et mis en œuvre en 2013 au profit de l’éducation nationale malgache. Ce programme consiste essentiellement à l’utilisation des tableaux numériques interactifs (TNI) dans l’enseignement et l’apprentissage. La tenue, hier, à l’Institut National de Formation Pédagogique (INFP), d’un séminaire de présentation des réalisations par rapport à l’utilisation du TNI, vient ainsi renforcer les efforts déjà entrepris depuis maintenant quelques années en faveur de l’amélioration de la qualité de l’éducation par l’utilisation des TICE. Les membres du staff du ministère de l’Education Nationale (MEN) et les partenaires du même ministère ont pu, à cette occasion, être informés sur les perspectives de vulgarisation du TNI par l’INFP.
Pérennisation. Désormais, les TNI, déjà disponibles auprès des 25 centres régionaux de l’INFP et dans quelques écoles primaires publiques (EPP), collèges d’enseignement général (CEG) et lycées, seront exploités au maximum et au plus haut de leur potentiel, afin d’offrir aux élèves l’opportunité d’apprendre dans un contexte instructif et beaucoup plus ludique. L’objectif est ainsi de faire usage du TNI dans toutes les activités de formation et de renforcer les compétences des enseignants des établissements qui en sont dotés, en termes d’utilisation technique et pédagogique de l’outil. Les enseignants devront, à terme, pouvoir concevoir eux-mêmes des ressources avec le logiciel d’enseignement numérique interactif « Open Sankoré ».
Outre le séminaire d’hier, destiné au staff et aux partenaires techniques et financiers du MEN, un séminaire, cette fois destiné au personnel rattaché au MEN, est également prévu. Rappelons que c’est le premier projet financé par l’ambassade de France dont la vulgarisation est confiée au MEN par le biais de l’INFP. Désormais, avec l’achèvement de l’appui de l’ambassade de France, ce sera ainsi l’INFP qui en assurera la pérennisation.
Hanitra R.